Même les récalcitrants au chou-fleur de moins
de 10 ans l’ont avalée sans ciller. (Enfin, juste en cillant un peu, pour le
principe, faudrait pas non plus qu’on avoue aimer ça et qu’on brise sa légende,
publiquement, dans un moment de faiblesse). Cette purée est douce, onctueuse,
réconfortante, légère, crémeuse… Bref une cuillérée de douceur quand on en a
besoin, qui accompagne à merveille à peu près tout, les viandes rouges ou
blanches, les poissons et qui combine la légèreté du légume, le parfum de l’ail
et la texture onctueuse de la ricotta, bien plus légère que son équivalent en
crème fraîche.
Il faudra évidemment en passer par la cuisson
odorante du légume qui vous vaudra inévitablement la moue de vos voisins de
palier pendant deux jours. J’ai personnellement la « chance » d’habiter
dans un endroit défiguré par une entreprise papetière qui contribue
quotidiennement à la pollution visuelle, environnementale mais également
olfactive du lieu. En bref, ça pue royalement le chou-fleur un jour sur deux à
5 km à la ronde, si bien que je peux faire cuire absolument n’importe quoi d’exotique
dans ma copropriété (et dieu sait que j’en ai fait, des expériences), ce n’est
jamais vraiment pire que l’air ambiant, et au mieux, c'est la faute à l’usine.
Une recette inspirée d’un blog américain Little Broken