Un petit potage de printemps
pour profiter de la saison des asperges. Je viens du pays des asperges ou
traditionnellement on les mange blanches, mais j’adore également les asperges
vertes plus typées et végétales, en velouté, en omelette, ou juste sautées en
accompagnement d’un poisson. Ici je les ai mariées à des petits pois pour un
velouté léger.
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mercredi 30 avril 2014
samedi 26 avril 2014
Salade Printanière au Hareng
C’est frais, c’est croquant,
c’est parfumé et ça a un sacré caractère : C’est une salade légère (une
fois n’est pas coutume) mais typée, grâce à cet excellent poisson qu’est le
hareng doux fumé. Non ne partez pas en courant, c’est un poisson qui a ce
délicieux goût de fumage sans être aussi fort qu’on l’imagine (et dieu sait que
je déteste les poissons qui sentent la marée), et qui en plus comme tout
poisson gras est plein d’oméga 3. Le reste ? De la salade, de l’avocat, du
concombre, des jeunes pousses, de la menthe et un peu de pommes pas à l’huile..
Bref que des choses saines pour une assiette haute en couleurs.
Et si vous n’aimez pas le
hareng, vous pouvez toujours le remplacer par du saumon ou de la truite fumée.
mardi 22 avril 2014
Pasta Korma
J’avais fusionné l’Italie
avec la Thaïlande dans ma pannacotthai, je la mélange aujourd’hui à l’Inde avec
ce plat de pâtes enrobé d’un onctueux korma de légumes.
Le korma est une pâte à base d’épices qui se
cuit avec du yaourt ou du lait de coco, très parfumée mais très douce et qui
convient donc également aux jeunes enfants par son absence de piment.
Pour les pâtes, prenez
celles que vous préférez, de préférence avec des cannelures ou des
circonvolutions, pour que la sauce les enrobe plus facilement. J’ai choisi ces
gigantesques et délicieux fusilloni, dénichés à un prix dérisoire chez Noz,
magasin de trouvailles alimentaires que j’arpente assidûment depuis que
Reliboukitchen me l’a fait découvrir.
jeudi 17 avril 2014
Kongnamul Muchim : Salade pimentée de pousses de soja (Corée)
Après le sublime Bibimbap
qui faisait partie de mes recettes favorites 2013, à nouveau un petit tour en
Corée avec ce légume mortellement ennuyeux qu’est le germe de de « haricots mungo », pour être exacte (oui j’ai mis « soja »
dans le titre par abus de langage et parce que je n’avais pas la place).
Soyons honnête, ces pousses me
font systématiquement penser à l’endive de Desproges (sauf que l’endive a plus
de goût !).
« La
caractéristique de l’endive est sa fadeur : l’endive est fade jusqu’à
l’exubérance.
Sa forme, qu’on peut
qualifier de n’importe quoi, genre machin, est fade.
Sa couleur, tirant sur
rien, avec des reflets indescriptibles à force d’inexistence, est fade.
Son odeur, rappelant à
l’amnésique qu’il a tout oublié, est fade.
Son goût, enfin,
puisque, dit-on, de nombreux pénitents mystiques préfèrent en manger plutôt que
de crapahuter sur les genoux jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle, atteint dans
la fadeur gastronomique des sommets que le rock mondial frôle à peine dans la
pauvreté créatrice. »
Je l’aime bien pourtant à
peine sauté, quand il apporte du croquant à un plat cuisiné au wok, ou cru dans
les rouleaux de printemps. Et bien la Corée, qui ne met pas du piment que dans
ses films complètement déjantés*, en a fait une salade diablement relevée qui confère
tout à coup un certain sex-appeal à la pousse de haricot…
jeudi 10 avril 2014
Riz Jaune (Afrique du Sud)
Accompagnement parfait pour
le Bobotie sud africain, ce riz sucré-salé me fait beaucoup penser au Qabili Palau afghan que j’ai cuisiné il y a quelques mois. Il tient sa magnifique
couleur du curcuma (ceux qui suivent ce blog savent que je le redoute car il
faut doser avec une terrible justesse : assez pour une belle couleur et
suffisamment peu pour ne pas avoir l’impression de manger un plat assaisonné à
la terre de brousse), et sa douceur du beurre et des raisins. D’ailleurs, il
accompagnera parfaitement d’autres viandes, en particulier si elles sont en
sauce.
samedi 5 avril 2014
Bobotie (Afrique du Sud)
Issu du bobotok indonésien et probablement importé en Afrique du Sud par
les colons de la Compagnie Néerlandaise des Indes orientales, le Bobotie, plat national sud-africain,
apparait pour la première fois dans un livre de cuisine hollandais au XVIIe
siècle avant d’être adopté par les Malais du Cap, descendants des esclaves
indonésiens.
Autrefois préparé avec un
mélange de porc et mouton, de gingembre, marjolaine et zeste de citron, il est
aujourd’hui plutôt composé d’agneau ou de bœuf et essentiellement assaisonné de
poudre de curry, chutney et fruits secs, et recouvert d’un appareil à flan
avant d’être gratiné au four. Ce plat se sert traditionnellement avec du
piment, un chutney de fruits, de la banane et du riz jaune.
Ma recette est un mélange de
plusieurs, glanées çà et là, et j’avoue avoir été assez dubitative au départ
sur le mélange de toutes ces épices et ces ingrédients assez hétéroclites.
Finalement le résultat est agréablement surprenant, très parfumé, relevé juste
ce qu’il faut, et s’accommode bien de son riz sucré-salé et d’une petite sauce
légèrement pimentée (à la tomate par exemple).