Voici une petite recette de risotto aux légumes
pour redescendre en douceur sur la planète rééquilibrage après toutes ces
boustifailles délirantes de « faim » d’année. Facile à faire et avec des
ingrédients simples et économiques, elle demande, comme tous les risotti,
juste un peu d’attention et de constance devant la casserole.
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vendredi 30 décembre 2016
dimanche 13 novembre 2016
Har Gau : Raviolis vapeur aux crevettes (Chine)
Voici après les momos népalais une autre recette qui se mérite, et qui est bien
plus amusante préparée à plusieurs.
Les Haa
Gaau, Har Gau, ou Har Gow pour la version anglicisée, ou
Ha Cao comme on les trouve souvent appelés en France sont la quintessence du Dim Sum cantonais, ces bouchées
habituellement servies avec du thé au petit déjeuner ou déjeuner. On dit même
que c’est à sa maîtrise du Har Gau,
tant de la texture de la pâte que du pliage, qu’on reconnait l’excellence d’un
cuisinier. La farce, elle, est d’une simplicité désarmante et sa réussite
réside dans la fraîcheur de produits et l’exactitude de la cuisson. L’essence
de la farce, c’est la chair de crevette à laquelle on rajoute souvent des
pousses de bambou et un peu de graisse de porc.
Le Har
Gau, inventé dans une maison de thé de la région de Canton au début du XIX,
est parfait quand il a une pâte fine et transparente, qu'il est bien dodu et replet
mais peut être avalé en une seule bouchée, et possède un minimum de 7 plis (mais
plus il y en a, mieux c’est). La pâte de ces ravioles au gout très délicat, est
faite à base de fécule de blé (et non de farine) et de tapioca. Très blanche lors
de son pétrissage, elle devient translucide à la cuisson vapeur, laissant voir
par transparence le rose de la farce.
Inutile de vous dire que pour ce premier essai,
je serais loin d’avoir eu mon CAP Dim Sum
quant au nombre et à l‘esthétique des plis, mais en tout cas, gustativement, on
a battu à plate couture les clones congelés qu’on nous sert, hélas, dans un
certain nombre de restaurants et buffets asiatiques.
Quelques heures de boulot en famille, et un
résultat qui en valait vraiment la peine.
Cliquez sur les articles un peu exotiques dans la recette pour avoir des explications ou des liens d'achat si vous n’avez pas facilement accès à des épiceries asiatiques. Je précise que c'est à titre purement indicatif, je n'ai aucune affiliation avec les sites en question qui ne m'ont jamais offert aucun produit, ne les ai pas forcément testés, et cet article n’est pas sponsorisé.
vendredi 4 novembre 2016
Mirlitons Farcis façon Cajun (Louisiane)
J’ai rarement vu un légume (enfin, en l’occurrence
un fruit) avoir autant de noms tous plus mignons les uns que les autres… Le
mirliton, ainsi baptisé en Lousiane, s’appelle dans nos départements ou collectivités
d’Outre-mer, chayotte, chouchou ou christophine en hommage à Christophe Colomb qui
l’a découverte en posant les pieds dans le Nouveau Monde (et oui « chayotli », c’est du nahuatl !).
Ce fruit d’origine mexicaine, vert en forme de
poire un peu cabossée, se consomme à peu près sous toutes les formes possibles,
en gratin, purées ou soupes, mais aussi en salade ou en confiture. Il a un goût
délicat (dans ma bouche, traduisez un peu « fade ») du type de celui
de la courgette mais en bien plus fin, et à peu près aussi peu de calories,
et s’accommodera donc facilement avec des préparations ou sauces diverses,
viandes, poissons et fromages.
Je vous les présente ici façon « cajun »
farcies aux crevettes et au crabe, tout en subtilité pour une entrée légère et
raffinée.
dimanche 30 octobre 2016
Courge Spaghetti au Ragù
La courge spaghetti est un de mes grands coups
de cœurs de l’automne : Facile à préparer, très versatile et assez neutre
en goût elle d’adapte à toute sortes de sauces et gratins. Après l’avoir
cuisinée avec des épinards, des légumes d’été ou des champignons, voici une
version à la bolonaise, gratinée au ragù, plat complet équilibré qui ravira
toute la famille.
L’idéal est de préparer cette recette la veille
(cuisson de la courge et de la sauce) et la gratiner juste au moment du repas.
La courge aura ainsi eu le temps de refroidir, et le ragù est évidemment
toujours meilleur le lendemain de sa préparation.
vendredi 21 octobre 2016
Petits Pots de Crème à la Vanille (façon La Laitière)
Pour changer des Petits Pots Express à la vanille postés il y a quelques mois sur le blog, ça fait un moment que j’essaie de trouver les proportions de la recette idéale
pour « craker » les petits pots de La Laitière, sachant qu’ils
contiennent de l’amidon et du lait en poudre et que j’ai voulu me passer de l’un
comme de l’autre. Après plusieurs recettes et tentatives diverses, je crois que
je tiens la bonne recette, en tout cas celle qui m’a convaincue, avec un
résultat à la texture parfaite, ferme, compacte et onctueuse à la fois et un
délicieux goût de vanille.
La seule amélioration pour la prochaine fois :
Les recouvrir avec du papier alu pour éviter que le dessus ne dore lors de la
cuisson (leur donnant ainsi un air de crème renversée !).
J’ai poussé un peu le bouchon en ne lésinant
pas sur la crème fraîche, j’imagine qu’avec 1 litre de lait entier, on obtient
aussi un résultat tout à fait satisfaisant mais c’était tellement bon comme ça
que non, rien de rien, je ne regrette rien….
lundi 17 octobre 2016
Char Kwai Teow (Malaisie, Singapour)
Autrefois repas consistant et peu onéreux des
paysans et des pêcheurs, devenu street food par excellence que l’on retrouve à toute heure de la
journée dans les échoppes de Malaisie ou Singapour, ce plat issu des
communautés chinoises de Singapour est composé de nouilles plates de riz (kwai teow) sautées (char) au wok à très haute température, en général dans une
généreuse quantité de saindoux, avec de la sauce soja, du piment, des
crevettes, des coques, de la ciboule, des germes de haricots mungo et l’incontournable
œuf battu.
J’ai choisi une version avec de la saucisse
chinoise lap cheong pour relever le
goût, (ça peut aussi être des morceaux de lards frit, pour rester dans le ton J).
C’est très bon, bien parfumé et ça cale. Et l’odeur
dans la cuisine m’a emportée dans des rues de Chine dont je garde des souvenirs
olfactifs émus…
jeudi 13 octobre 2016
Brocolis Boulga
Soyons clairs, ici on ne fait pas dans la
sophistication mais dans le rassasiant et l’efficace. J’ai trouvé l’inspiration
de cette recette sur ce blog américain, alors
que je désespérais de faire un jour manger des brocolis à ma progéniture.
Le résultat est quelque part entre le gratin
(mais en beaucoup plus compact) et l’appareil à tarte (d’ailleurs on pourrait
imaginer le mettre sur un fond de pâte). Plat complet, il se réchauffe à
merveille pendant 2 ou 3 jours consécutifs, donc pratique pour les repas du
soir des parents pressés, et les enfants en redemanderont (si, si je vous jure !).
vendredi 7 octobre 2016
Soupe Taïwanaise aux Nouilles et au Boeuf
Le Niu Rou Mian, un des plats nationaux
taiwanais, est une soupe roborative est souvent servie dans des fast-food en Chine,
Taiwan ou Hong-Kong, et a même droit à son festival annuel à Taipei. (Le festival existe toujours mais le site web est resté figé en 2005 !)
Il en existe principalement 2 types avec leurs
variantes infinies, l’un avec un bouillon clair, et l’autre plus traditionnel avec un bouillon sombre et corsé agrémenté de plusieurs épices, voire même de
produits mystérieux de la pharmacopée chinoise dont chaque cuisinier garde
jalousement le secret. C’est cette deuxième version que je vous présente ici,
sans ingrédient secret, mais vous pourrez toujours faire croire à vos invités
qu’il y a de la corne de rhinocéros.
Le résultat est une soupe-repas (un grand bol
vous cale largement) très, très riche et goûteuse, avec un bouillon épais
parfumé à l’anis qui n’est pas sans rappeler de loin le phô vietnamien.
C’est évidemment un peu longuet à préparer
(mais quand on a fait un Bun Bo Huê plus rien ne nous fait peur) mais le
résultat en vaut la chandelle.
Cliquez sur les articles un peu exotiques dans
la recette pour avoir des explications ou des liens d'achat si vous n’avez pas
facilement accès à des épiceries asiatiques. Attention c'est à titre purement
indicatif, je n'ai aucune affiliation avec les sites en question, ne les ai pas
forcément testés et aucun de mes articles n’est sponsorisé.
jeudi 25 août 2016
Omelette Epinards-Feta
A la maison quand j’étais enfant, on avait l’habitude
de faire des omelettes avec à peu près n’importe quoi. D’abord des produits du
jardin ou de la forêt, la très classique pommes de terre-oignons, girolles,
cèpes, mais aussi asperges vertes ou piments doux des Landes (la préférée de la
famille), la plus inédite omelette aux graisserons de canard (si, si, pas léger-léger
hein ?) et le must pour moi, celle que Tata Maité avait baptisée « l’omelette
aux nouilles » faite avec à peu près n’importe quel reste de pâtes cuites
de la veille.
J’ai gardé cette habitude de casser des œufs dans
à peu près n’importe quoi quand je manque d’énergie, d’envie et d’inspiration
culinaire après 10 heures de boulot et 1 d’aide patiente et attentive aux
devoirs et au développement personnel de ma progéniture (putain de bordel de
merde sors du dessous de cette table basse où tu te planques depuis 20 minutes, par
pitié il est 19h45, tu vas finir par la faire ta lecture à la con ??).
samedi 20 août 2016
Soupe de Lentilles Corail à l'Indienne
Cette soupe est un délice : Parfumée sans
être trop relevée, pleine de saveurs et d’ingrédients sains, réconfortante tout en étant très équilibrée,
elle peut faire office de repas du soir complet, et elle
se prépare toute seule en 20 minutes !
Un must qui va rentrer dans le top de mes favoris tous pays confondus.
Si vous aimez la cuisine indienne et ses
parfums, vous allez l’adorer.
lundi 15 août 2016
Japchae (Corée)
Alerte, alerte, ce plat est un vrai régal. Je
ne sais si parce qu’il est objectivement, totalement indéniablement délicieux,
ou parce que j’ai mis un temps fou à le faire et qu’il le valait bien. Le
secret de la réussite du Japchae, c’est de cuire séparément
tous les ingrédients (même les blancs et les jaunes des œufs). c’est très long,
mais ces légumes croquants, ces vermicelles imbibés de sauce et cette viande de bœuf marinée,
tendre et saignante... que dire ?
J’ai balayé un certain nombres de recettes
avant de trouver celle qui m’a le plus convaincue (et la plus longue à faire,
bien sûr) sur le très beau site de My Korean Kitchen, que j’ai faite avec
quelques adaptations.
Plat datant de la dynastie Joseon (XVIIe
siècle) où il était uniquement composé de légumes, la recette a évolué jusqu’à
celle que l’on connait depuis le début du XXe siècle : Comportant de la
viande de bœuf et surtout à base de dangmyeon,
des vermicelles transparents de fécule de patate douce. Evidemment assez
difficiles à trouver (même dans l’épicerie chinoise du quartier) car ils sont
vraiment typique de la Corée, je vous ai mis dans la recette un lien pour en
acheter en ligne .A défaut bien évidemment vous pouvez les remplacer par des
classiques vermicelles de riz que vous trouvez au rayon exotique de n’importe
quel supermarché, ou bien, pourquoi pas, en version « minceur » par
des shirataki de konjac, cette plante
japonaise miraculeuse dont on fait des nouilles à quasiment zéro calories avec
les tubercules.(Le konjac n’a strictement aucun goût et prendra donc tout celui
de la sauce).
Dernier point important, ce plat ne comporte
absolument pas de piment (ce que change des dernières recettes coréennes que j’ai
mises en ligne) et plaira à tout le monde, enfants compris.
Lancez-vous donc, ça prend un peu de temps (et
de vaisselle J) mais il le vaut bien !
Cliquez sur les articles un peu exotiques dans la recette pour avoir des explications ou des liens d'achat pour les personnes n'ayant pas accès à des épiceries asiatiques. Ces liens sont à titre purement indicatif, je n'ai aucune affiliation avec les sites en question et aucun de mes articles n'est sponsorisé.
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jeudi 11 août 2016
Picadillo a la Habanera (Cuba)
Cette recette est un paradoxe. Composé d’ingrédients
du placard chez nous, le picadillo de
viande de bœuf est issu d’un pays dans lequel tuer une vache, est un
crime passible de 10 ans de taule. Un cas probablement unique dans la jurisprudence
intergalactique.
Titre V - Chapitre XVI du code pénal cubain - Sacrifice de gros bétail et vente de viande -
Article 240.1 : Le sacrifice de gros bétail sans autorisation préalable
des autorités étatiques pertinentes est passible de 4 à 10 ans d’emprisonnement.
Le transport et l’achat de viande de bœuf
illégalement tué sont, à l’identique, passibles de sanctions pénales. Et même une
amende pour celui qui achève une vache à l’agonie victime d’un accident quelconque.
Sachez donc, si un jour vous vous réincarnez en bovidé, qu’il y aura pour vous
deux paradis sur terre : l’Inde et Cuba.
Alors évidemment, même si tuer un bœuf est
interdit dans l’île depuis 1962, date à laquelle Fidel a décrété que la vache
cubaine n’était plus un aliment mais un outil de production, aucun cubain
lambda n’a plus vraiment cuisiné de picadillo a la habanera depuis 1990 et les années terribles de casi-famine du periodo especial (la chute du mur et donc la fin des subventions de l’URSS
vers son satellite tropical).
Pour pouvoir manger du bœuf de nos jours, il
faut être touriste séjournant dans un hôtel, parvenu pouvant se permettre le luxe de
manger dans un paladar, proche du
pouvoir, ou privilégié vivant des remesas
(virements mensuels) des 3 millions de cubains expatriés de façon plus ou moins
légale à l’étranger (source de revenus globale de 3 milliards de dollars par
an). Evidemment on trouve un peu de bœuf importé dans les supermarchés en CUC (la
monnaie des touristes) de Miramar, à un prix équivalent à un mois de salaire
moyen cubain au kilo. Au marché noir aussi, sorti directement des hôtels par la
porte de derrière comme au moins 25% de leurs approvisionnements (la plus
grosse démarque inconnue au monde) pour des montants un peu moindres, mais
toujours inabordables pour un ouvrier cubain payé 20 dollars par mois et dont
le panier alimentaire provient en grande partie de la libreta (livret de rationnement) totalement exempt de viande de bœuf.
Alors voici donc une des recettes cubaines les
plus connues, à base de bœuf, l’or rouge dont les cubains n’ont plus vu la
couleur depuis 25 ans.
dimanche 7 août 2016
Oi-Muchim : Salade de concombre au piment (Corée)
Je crois qu’on a fait un peu le tour du monde
de la façon d’accommoder des concombres (en tout cas, le tour de l’Asie).
Après
des makis de concombre façon Japon ,
le classique raïta indien,
l’acar darat malaisien ,
l’ajat thaïlandais , le concombre à l’aigre-doux chinois ,
et une version bien européenne menthe-ricotta,
voici bien évidemment maintenant la version coréenne du genre, pleine de piment, bien sûr : Le Oi muchim.
Très facile à faire, ce plat trèèèèèès relevé ne
se sert jamais seul mais en accompagnement, à picorer en petite quantité autour
d’un plat principal et de riz blanc. Vous pourrez donc le servir avec les
quelques plat coréens dont vous trouverez ici les recettes : Le Dak Galbi ou le Bulgogi, et l’accompagner d’autres side dishes comme le chou braisé ,
du classique kimchi (chou fermenté), ou cette salade de pousses de soja .
Et à vous servirez ainsi un typique repas coréen, la table remplie de petits plats (allez,
courage ! J)
Les liens dans la recette sont à titre purement indicatif pour vous aider dans l'identification et l'approvisionnement des ingrédients. Je n'ai aucune affiliation avec les sites en question, j'achète les ingrédients que j'utilise et, à ce jour, mes articles ne sont pas sponsorisés.
Les liens dans la recette sont à titre purement indicatif pour vous aider dans l'identification et l'approvisionnement des ingrédients. Je n'ai aucune affiliation avec les sites en question, j'achète les ingrédients que j'utilise et, à ce jour, mes articles ne sont pas sponsorisés.
mercredi 3 août 2016
Spaghetti Primavera
Bon, j’ai baptisé ces spaghetti « primavera »
parce que les courgettes et les petits pois frais me font penser à la fin du
printemps et au début de l’été. En réalité, ce sont des spaghetti « con piselli, zucchine e parmiggiano », mais c’était
beaucoup trop long à écrire J. La vraie « pasta
primavera », elle, n’est pas italienne mais a été inventée dans un
restaurant de New York (« Le cirque ») dans les années 70, et se
compose de pâtes, tomates fraîches, ail, basilic et huile d’olive.
Ma version n’a donc pas grand-chose à voir,
mais si vous cherchez des recettes de pasta primavera, vous trouverez souvent
des mélanges de légumes divers et du parmesan, preuve que chacun l’a adaptée à
sa sauce.
Bonne nouvelle, les enfants adorent : Plectrude
qui s’obstine à refuser de manger des courgettes est capable de dévorer son
poids en spaghetti primavera.
vendredi 29 juillet 2016
Dak Galbi (Corée)
On repart faire un petit tour en Corée (c’est
un peu la thématique du moment J) avec un grand
classique (enfin pas séculaire non plus, puisque créé dans les années 60) de la
ville de Chuncheon : Le Dak Galbi. C’est un plat de poulet mariné dans une
sauce à base de piment (évidemment !), sauté avec du chou, de la patate
douce, des oignons et des gâteaux de riz.
Plat abordable et très copieux, dans les
restaurants, il est cuit directement dans un plat en fonte sur la table des
convives qui piochent dedans au fur et à mesure de la cuisson. Donc très
convivial. (Ne manquez pas la petite vidéo en fin d’article)
Quand il ne reste qu’environ une portion au
fond du plat avec un peu de sauce, on y verse une portion de kimchi (chou fermenté épicé) et du riz
blanc dans le plat, parfois même … du fromage (moi je n'en ai pas mis) et on mélange le tout.
Cliquez sur les articles un peu exotiques dans la recette pour avoir des explications ou des liens d'achat pour les personnes n'ayant pas accès à des épiceries asiatiques. Attention c'est à titre purement indicatif, je n'ai aucune affiliation avec les sites en question, aucun de mes articles n'a jamais été sponsorisé.
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dimanche 24 juillet 2016
Curry de Champignons de Paris
Voici une petite recette de curry végétarien,
un peu dans la lignée du délicieux « curry de tomates et oignons nouveaux » que j’ai publié il y a quelques années.
Une façon exotique et relevée de manger un plat de légumes, que vous pourrez
accompagner d’un bol de riz blanc.
dimanche 17 juillet 2016
Bulgogi de "sot-l'y-laisse" (Corée)
J’ai mis des lustres à comprendre le jeu de mots !
Quand j’étais petite ce truc qu’on se disputait tous à table sur le poulet du
dimanche midi (et en général, c’était Tata Maïté la plus rapide), je croyais
que c’était vraiment le nom scientifique d’une partie du cul du volatile, et j’ai
cru pendant des années que ça s’écrivait « solilèce ». Mouahaha….Mouais.
Bref, c’est donc à un âge ridicule que j’ai
enfin compris que le nom de « sot-l’y-laisse » était donné à ces deux
petits morceaux bien tendres, situés sur le dos au-dessus du croupion, parce qu’il
faut être idiot pour les laisser. Depuis, la table du dimanche s’étant considérablement
réduite, je me dispute régulièrement le sot-l’y-laisse à moi-même, avec un taux
écrasant de succès.
Quelle ne fut donc pas ma surprise de trouver
il y a peu au supermarché, des barquettes remplies de cette merveille. Je me
suis précipitée dessus. Et bien voyez-vous, c’est moins bon quand c’est pléthorique.
C’est plus drôle et savoureux quand il n’y en a que deux pour lesquels il faut
se battre. Même contre sa main gauche. Certes c’était quand même très bon (et surtout
beaucoup plus tendre que des blancs de poulet), mais pas aussi bon que celui qu'on détache soi-même du croupion.
J’ai décidé de les cuisiner en bulgogi. Le
bulgogi (« viande au feu »)
c’est le barbecue coréen, plus fréquemment fait avec du bœuf mariné puis grillé
(mais il existe aussi des variantes au porc dwaeji
bulgogi , ou au poulet dak bulgogi.
Si vous avez une plancha ou une pierrade c’est
l’idéal afin que chacun cuise sa viande directement sur a table, mais vous
pouvez bien évidemment la servir déjà cuite. Pour la manger à la coréenne,
préparez quelques belles feuilles de salade qui vous serviront à envelopper la
viande et la manger en bouchées.
mardi 12 juillet 2016
Pannacotta de Champignons de Paris
Voici une entrée froide estivale très facile à
faire, très goûteuse, légère et que vous adorerez si vous
aimez les champignons.
Vous la réussirez aussi bien avec des champignons
de Paris frais que surgelés (surtout pas en boîte !), et pourrez la conservez
2 jours au réfrigérateur (en revanche préparez les champignons sautés qui
servent au dressage au dernier moment).
vendredi 8 juillet 2016
Boeuf mariné au vinaigre balsamique
Tellement simple que ce n’est presque pas une
recette, mais cette marinade est magique et transforme un simple morceau de
bœuf (de choix, hein !) en un plat extatique. Ce vinaigre doux et sucré se marie
parfaitement avec la viande qu’il relève et sublime, un repas du dimanche qui
fait un tabac à tous les coups et prêt en 5 minutes (à condition de l’avoir mis
à mariner la veille).
Bref, prenez un très bon morceau de bœuf (Ici
du faux-filet bien tendre) et régalez-vous !
dimanche 3 juillet 2016
Bouillon clair aux légumes et au poisson (Cuisine asiatique)
Lors de mes premiers voyages en Chine j’avais
été surprise de voir la soupe toujours servie en fin de repas dans les
restaurants, pour finir de caler l’appétit et aider à digérer les graisses.
Plus qu’une soupe c’était souvent des bouillons assez clairs, aux asperges,
crabe, aux œufs parfois presque des bouillons seuls.
Je me suis inspirée de ces soupes chinoises
pour faire ce bouillon au poisson (si vous n’êtes pas fan vous pouvez le
remplacer par des crevettes) qui constitue une entrée légère à un repas
asiatique ou en complément d’un bol de riz pour un repas du soir.
mardi 21 juin 2016
Salade asiatique de crevettes
C’est frais, c’est léger et c’est très parfumé, parfait
sur un buffet froid, dans la boite déjeuner du midi au bureau, ou à emporter en
pique-nique. En plus, c'est sain et léger.
mardi 14 juin 2016
Chou braisé à la Coréenne
Après plusieurs échecs consécutifs (enfin
soyons honnêtes j’ai lâché l’affaire au bout du 2e ) de fabrication
de kimchi, ce magnifique choux
fermenté coréen que je me contente maintenant d’acheter en conserve, je me suis
résolue au fait que la fermentation n’était pas mon truc. Point de recette de
kimchi donc ici, pour cela je vous laisse aller chez Luna,
spécialiste de la fermentation qui vient d’ailleurs de sortir un livre sur le
sujet.
Revenons donc à nos moutons, à défaut de le
fermenter, j’ai décidé de braiser mon chou avec des ingrédients classiques de
la cuisine coréenne : de l’ail et du gochujang
(pâte de piment… fermentée).
Résultat excellent relevé, parfumé, savoureux.
En revanche, prévoyez large, le chou chinois entier une fois braisé va diminuer
au moins de moitié de volume. Excellent en accompagnement de viandes, volailles
ou servi avec du riz parfumé.
jeudi 9 juin 2016
Sauce Bolognaise (ragù) version traditionnelle et allégée (Italie)
Je vous ai présenté il y a quelque temps sur le
blog la recette authentique des pâtes à la carbonara, voici aujourd’hui l’autre
sauce italienne mondialement célèbre : La sauce bolognaise ou ragù alla bolognese, spécialité de la ville de Bologne, riche et longuement mijotée, où se mélangent le bœuf et le porc.
Un ragoût absolument délicieux, savoureux, réconfortant, à des lieues de certaines horreurs que l'on trouve toutes prêtes en bocaux, sans parler des sauces que j'ai pu voir en restauration collective, probablement livrées par seaux de 25 litres, qui m'avaient fait rebaptiser à une autre époque le vendredi à la cantine "la journée des pâtes à la sciure".
Je vous présente donc la version traditionnelle,
mais également une version « light » à base uniquement de bœuf, qui permettra à celles qui veulent
un plat moins lourd et par exemple sans féculents, de la servir avec, des légumes coupés en spaghetti (comme sur la photo), pour un plat équilibré et très léger.
dimanche 5 juin 2016
Melktert (Afrique du Sud)
J’avais vu pour la première fois cette recette
Sud-Africaine qui n’avait intriguée chez Reliboukitchen.
Le concept de cette tarte au lait est simple : De la pâte sucrée, du lait
(beaucoup), du sucre, des œufs (un peu), de la vanille et de la cannelle.
Comme
le nom qu’elle porte depuis le 17e siècle l’indique, pour
l’apprécier, il faut aimer le lait. Beaucoup.
Les ingrédients se rapprochent de ceux d’un
flan mais le secret est vraiment dans le rapport inversé œufs-lait qui donne une texture très crémeuse et une prédominance du goût lacté.
Deux écoles pour la garniture : Cuite dans
la pâte, ou bien une cuisson de la pâte à blanc et une garniture préparée
séparément, qui refroidit dans la pâte après assemblage. J’ai opté pour cette
deuxième solution.
Le résultat : Une tarte à la pâte
croustillante avec une crème extrêmement onctueuse (dont le goût me rappelle
terriblement la « leche frita » espagnole).
Pâte sucrée (Recette P.Hermé)
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Basique de la pâtisserie avec la pâte brisée,
sablée et feuilletée, c’est la pâte idéale pour tous vos fonds de tartes sucrées
(un peu moins friable que la pâte sablée, elle est plus facile à étaler).
La recette ci-dessous est celle de Pierre
Hermé, et je vous la présente en deux versions : à la main, et au robot (et
devinez laquelle j’ai choisie ?). Vous obtiendrez avec ces proportions 1Kg
de pâte que vous pourrez congeler (cela équivaut à 3 fonds de tartes de 26cm ou
5 plus petits de 22-24cm).
Au frais, la pâte se conserve sans problème
pendant 48 heures.
samedi 28 mai 2016
Carbonada Criolla (Argentine)
HGB se réseausocialise ! Suivez-moi sur Instagram
En voilà une carbonade peu commune.
Comme moi, vous devez rendre les armes devant
une bonne carbonade flamande -je m’aperçois d’ailleurs, honte à moi, que je
n’ai pas encore posté ma recette- au pain d’épices et à la bière trappiste
pourtant réalisée et dégustée moultes fois.
Et bien aujourd’hui nous partons sous d’autres
latitudes puisque c’est une carbonade créole que je vous emmène goûter,
spécialité du nord-est de l’Argentine, du Chili et de la Bolivie. Son nom
viendrait du fait que ce plat, traditionnellement cuit dans un plat en terre sur
un feu de bois, devait mijoter jusqu’à carbonisation complète des bûches.
Maintenant, hormis l’emploi de viande de bœuf et cette cuisson lente et longue,
il n’a pas grand-chose d’autre en commun avec son homonyme belge.
Tout d’abord pas d’alcool dans cette
carbonade-là (oui, je sais, quel dommage hein ?), pas de pain d’épices non
plus évidemment, mais de la patate douce, bien sûr du maïs, nous sommes en
Amérique du Sud, des oreillons de pêches pour le goût sucré, et de la courge
dans la carapace de laquelle elle est généralement servie. (Je me suis épargné
cela, je n’ai ni tronçonneuse, ni biceps pour m’attaquer à l’ouverture et
l’évidage d’un potiron-ou marron-de 10Kg.)