Si vous ne connaissez pas Thierry Marx deux
possibilités : Ou vous ne vous intéressez pas au monde merveilleux des
grands chefs du XXIe siècle, ou vous n’avez pas la télé. Allez faites un
effort, dans le jury de « Top Chef » c’est celui qui tripote tout avec
des baguettes. Le personnage est atypique, ancien casque bleu adepte des arts
martiaux et de l’Asie, il semble faire une cuisine tout en délicatesse. Enfin …
j’imagine. Et oui je l’ai bêtement raté quand il officiait encore dans le
Médoc, tout comme je suis niaisement passée à côté d’El Bulli avant qu’il ne
ferme, tout ça parce que je m’étais trompée d’année de réservation. C’est
ballot. Bref, à défaut de caresser l’espoir d’aller un jour tacher les nappes
immaculées du Sur Mesure avec une goutte de confiture de piquillos, j’ai acheté
celui qui paraissait être le plus abordable de ses bouquins de cuisine pour le
tromblon en sciences et cuisine expérimentale que je suis : Daily Marx. Un produit basique, deux
recettes. Et ce jour-là j’avais… des carottes. En revanche je n’avais pas
d’oranges (la recette originale prévoit des zestes), je les ai donc remplacées
par de l’extrait naturel et j’ai rajouté des oranges confites.
Le Carrot Cake :
(Pour un moule à cake en
silicone standard 27 cm)
Il semblerait que
l’origine du « carrot cake » remonte aussi loin que le moyen âge où
les carottes étaient utilisées pour leur goût sucré. Il a revécu en
Grande-Bretagne entre les deux guerres, à l’époque où le sucre était rationné, avant de
devenir un standard des desserts américains dans les années 60 où il se sert
souvent glacé au « Cream cheese » (fromage type Philadelphia).
- 4 œufs
- 200g de purée de carottes (carottes cuites à la vapeur et passées au presse-purée)
- 200g de farine
- 200g de sucre
- 100g de beurre doux + 100g de beurre demi-sel
- 1 zeste d’orange (recette originale) que moi j’ai remplacé par un trait d’essence d’orange et 80 g d’oranges confites.
- Préchauffez le four à 180°C
- Battez beurre et sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse
- Ajoutez les œufs un par un, puis la farine tamisée avec la levure,
le zeste d’orange (ou l’essence d’orange) et la purée de carottes.
- Travaillez la pâte pendant 2 mn.
- Rajoutez les zestes d’orange si c’est la version que vous avez
choisie.
- Versez dans un moule silicone ou chemisé et cuire 1 heure.
Variantes : Celui-ci est parfumé à l’orange, mais vous
pouvez aussi l’agrémenter de noix, de noix de pécan, de raisins secs
préalablement gonflés dans du jus d’orange, d’ananas séché, de noisettes, de
cannelle, de gingembre en poudre ou confit …
Verdict de Plectrude : Plectrude n’est toujours pas fan de gâteaux sauf s’ils sont
essentiellement composés de chocolat… donc elle en a mangeouillé sans plus.
Verdict de la maman de Plectrude : Ça descend tout seul tellement il y a de beurre, c’est moelleux,
tendre, parfumé. Et oui je
sens déjà les voix des diététiciennes s’élever : « C’est trop riche,
il doit y avoir moyen de l’alléger avec du fromage blanc, pas de sucre et de la
farine d’épeautre. » Sans doute, la cuisine est un permanent laboratoire
d’expérimentation, donc les volontaires ... à vos tabliers !
Maintenant pour celles qui
comme moi assument avec délectation la version originale trèèèèèèèèèès riche en
beurre, rappelez-vous ma phrase fétiche que vous aurez inévitablement à
replacer à un moment ou à un autre :
« Wow, ce truc
ça va directement sur les hanches, tu devrais faire attention » (Regard en
coin sur votre bourrelet abdominal gauche)
« Oui, et je
t’emmerde. »
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