Le quinoa est, à l’instar de la pomme de terre et du maïs, un aliment précolombien qui n’a pas bénéficié, au contraire des deux autres, du même enthousiasme des conquistadores à le rapporter sur le vieux continent. Sans doute à cause de son enveloppe de saponine, extrêmement amère, mais qui protège tellement la plante des prédateurs qu’elle n’a pas besoin d’être traitée pour être cultivée. Les qualités nutritionnelles de cette pseudo-céréale (eh oui, en réalité il est de la famille des épinards et des blettes !) ont été mises à jour dans les années 70 jusqu’à devenir aujourd’hui un aliment « branché », à haute teneur en protéines (16 à 18%), contenant tous les acides aminés essentiels et sans gluten.
Tellement branché que l’ONU a déclaré 2013 « année mondiale du quinoa ». Et tellement branché que les prix ont triplé, faisant baisser d’un tiers la consommation dans le premier pays exportateur du monde, la Bolivie, où, hélas de nombreux habitants ne peuvent plus s’offrir cette graine qui les a alimentés pendant des millénaires.
(Source : New York Times)
Pour tout vous dire je ne suis pas une grande consommatrice de quinoa, ça doit être la 3e fois que j’en cuisine, les deux premières ayant soulevé un enthousiasme très modéré chez moi : le quinoa, si ce n’est pas cuisiné avec des herbes, des épices ou des sauces …je trouve que c’est terriblement fade. Pour finir donc mon paquet, j’ai trouvé cette recette de frittate très alléchante sur un blog américain : SO VERY BLESSED
Résultat : Des mises en bouche, des snacks ou des repas du dimanche soir avec une salade, bref goûteux et parfaits en toutes circonstances (et ils se congèlent parfaitement !).