HGB se réseausocialise ! Suivez-moi sur Instagram
En voilà une carbonade peu commune.
Comme moi, vous devez rendre les armes devant
une bonne carbonade flamande -je m’aperçois d’ailleurs, honte à moi, que je
n’ai pas encore posté ma recette- au pain d’épices et à la bière trappiste
pourtant réalisée et dégustée moultes fois.
Et bien aujourd’hui nous partons sous d’autres
latitudes puisque c’est une carbonade créole que je vous emmène goûter,
spécialité du nord-est de l’Argentine, du Chili et de la Bolivie. Son nom
viendrait du fait que ce plat, traditionnellement cuit dans un plat en terre sur
un feu de bois, devait mijoter jusqu’à carbonisation complète des bûches.
Maintenant, hormis l’emploi de viande de bœuf et cette cuisson lente et longue,
il n’a pas grand-chose d’autre en commun avec son homonyme belge.
Tout d’abord pas d’alcool dans cette
carbonade-là (oui, je sais, quel dommage hein ?), pas de pain d’épices non
plus évidemment, mais de la patate douce, bien sûr du maïs, nous sommes en
Amérique du Sud, des oreillons de pêches pour le goût sucré, et de la courge
dans la carapace de laquelle elle est généralement servie. (Je me suis épargné
cela, je n’ai ni tronçonneuse, ni biceps pour m’attaquer à l’ouverture et
l’évidage d’un potiron-ou marron-de 10Kg.)