J’ai trouvé géniale cette
idée de papillotes de saumon dans des feuilles de filo sur le blog
Butter&BS.
Non seulement ça apporte un contraste de texture incroyable entre la douceur de
la garniture et le croustillant des feuilles superposées, mais avouez que ça a
aussi une autre gueule dans l’assiette que la feuille de papier alu ou de
papier cuisson qu’on ne sait jamais où mettre une fois qu’on s’en en fichu
plein les doigts, la table ou la chemise après l’avoir laborieusement dépliée.
C’est un plat complet caché dans son aumônière géante très léger et équilibré :
Légumes et poisson gras.
samedi 31 mai 2014
mercredi 28 mai 2014
Oladi (Russie)
Je mentirais si je vous
disais que je n’ai pas mangé ça toute ma vie en appelant ça des blini. Mais un jour j’ai mangé des vrais
blini russes, préparés par une jeune
femme originaire de la région du lac Baikal qui n’avaient pas grand-chose à
voir dans leur aspect extérieur avec le « pancake » que l’on
sert en France sous le nom de blini et qui en réalité en Russie s’appelle
« oladi ». Le blini est plutôt une crêpe fine qui se
sert telle quelle ou enveloppe la nourriture pour la servir sous forme de
petits paquets. A peine plus épaisse que nos crêpes à nous mais beaucoup plus
fines que les oladi que l’on trouve chez
nous sous le nom de blini. Si l’aspect
extérieur est différent, en revanche la pâte de base est similaire, les blinis peuvent
aussi être réalisés en Russie avec de la farine de sarrasin, les oladi avec de
la farine de blé puisqu’ils sont servis plutôt avec des mets sucrés ou au petit
déjeuner, et le lait fermenté peut également être remplacé en partie ou en
totalité par du yaourt, ou de la crème aigre.
dimanche 25 mai 2014
Borani Kadu (Afghanistan)
Le Borani Kadu (Kadu=courge) est un plat afghan de
courge un peu sucrée sautée aux épices. Le mari de Pétronille ayant eu la
délicatesse de couper en petit cubes 3 kilos de butternut que j’ai donc à
disposition au congélateur sans que ça ne m’ait causé la moindre ampoule, j’ai
pioché dans ce merveilleux stock pour cette recette savoureuse et relevée.
jeudi 22 mai 2014
Parathas (Inde)
Tante
aujourd’hui c’est ekadashi, vous savez, le onzième jour de la lune, et ma
belle-mère est veuve, elle ne doit pas manger de riz. J’ai pensé prendre du blé
concassé pour lui faire un pudding, et tant qu’à faire puisque je suis ici, je
vais prendre aussi un peu de vos methi, mon mari aime tant les methi paratha.
Pendant
qu’elle examine minutieusement les feuilles d’un vert aigre, j’observe son
visage. Sous les bords, là où le luisant s’est effacé, le sourire est affaissé.
Tous les soirs au retour de l’hôpital, il faut faire la cuisine, aplatir les
chapati brûlants dégoulinant de beurre, parce que sa belle-mère dit que la
nourriture sortie du frigidaire n’est bonne que pour les domestiques et les
chiens. Bouillir, frire, assaisonner, servir, essuyer pendant que tout le monde
reste assis et dit « c’est bon », même son mari parce qu’après tout
la cuisine n’est-elle pas le lieu où doit se tenir une femme ?
En
réponse à ma question elle dit « Oui, tante, c’est dur mais que faire ?
Après tout on doit prendre soin de ses
parents. Ca cause trop de problèmes à la maison quand je dis que je ne peux pas
tout faire. Mais parfois j’aimerai… »
Elle
se tait. Daksha sait que personne n’écoute au point qu’elle ne sait plus
comment parler. Et en son for intérieur, s’écrasant contre son palais, énorme
et muette, l’horreur de ce qu’elle voit tous les jours. Dans le service du
sida, ces jeunes, si jeunes hommes qui sont devenus légers comme des enfants
dans leurs corps dont les os s’effritent. Leur peau fragile marquée de
meurtrissures, leurs yeux immenses et patients.
Daksha,
voilà des grains de poivre noir à faire bouillir entiers et à boire en
décoction pour desserrer ta gorge, pour que tu apprennes à dire non, ce mot si
difficile à prononcer pour les femmes indiennes : « Non, et
maintenant, écoutez-moi. »
Et
Daksha, avant que tu t’en ailles, voici de l’amla pour donner de la résistance.
Amla que moi aussi je devrais prendre certains jours pour aider à porter la
douleur contre laquelle on ne peut rien, la douleur qui grossit lentement et
enfle comme un nuage de mousson et va finir, si tu n’y prends garde, par
obscurcir le soleil.
Chitra Barnejee DIVAKARUNI
La
maîtresse des épices.
Les parathas sont des pains plats indiens obtenus par « feuilletage » avec du ghee (beurre clarifié) et cuits à la poêle. Il comportent une quantité infinie de variations, je vous présente ici la version basique, nature, qui s’accommodera avec vos currys, raitas, chutneys…
lundi 19 mai 2014
Raita de Concombre (Inde)
Un grand classique de la
cuisine indienne, le raita est un
condiment à base de yaourt, de légumes ou fruits et d’herbes et épices, que l’on
retrouve aussi au Pakistan ou Bangladesh et dans d’autres versions, comme le
yaourt à l’ail, en Afghanistan. Il accompagne parfaitement les currys en
calmant le feu du piment. Si le raita
de concombre est le plus commun dans les restaurants indiens en France, vous
pouvez également le faire avec un certain nombre d’autres légumes ou fruits :
Des betteraves, de la tomate, des gumbos (bindhi
raita), de la mangue verte, de l’ananas, de la pomme ….
vendredi 16 mai 2014
Mexican Boulettes sauce Avocat-Coriandre.
L’avantage des boulettes c’est
que vous pouvez les adapter à toutes les sauces en fonction des épices et
condiments que vous utilisez : On connait classiquement les boulettes orientales, Ikea en vend des
suédoises, Picard des thaïlandaises et je vous en fais à la sauce mexicaine, parce que j’avais
des avocats à revendre et maintenant de la coriandre sur le balcon, yep, yep !
mardi 13 mai 2014
Tartare de thon sauce soja
Je ne cuisine jamais de thon
cuit. Sauf si je veux faire mourir quelqu’un étouffé dans d’atroces
souffrances, ce qui ne m’arrive jamais plus d’une ou deux fois par an.
Ce n’est pas faute d’avoir
essayé d’en manger, en particulier à la fête du thon de St Jean-de-Luz : Un
morceau de thon, un verre pour pousser, un morceau de thon, un verre pour
pousser…Et la bouteille y passe. Entre le steak de thon grillé et le gâteau
basque, on finit toujours par boire son poids en rosé ou en sangria. Comme si on
avait besoin d’alibi pour faire marcher la buvette… Et pour les survivants, ils
enchainent avec la nuit de la sardine, où là, on est encore obligés de boire,
cette fois-ci pour pousser les arêtes. Ils sont malins ces basques...
Bref, le thon cuit, vous l’aurez
compris, je trouve ça sec comme un coup de trique, donc pour moi son seul salut
c’est à l’unilatérale, ou encore mieux, cru, où il se fait velours. Je vous le
présente ici en tartare au citron et au soja, parsemé de graines de sésame.
samedi 10 mai 2014
Citronnade
Après avoir fait du limoncello maison (recette à venir… pour
l’instant, ça marine !), voilà que je me suis retrouvée avec une
dizaine de magnifiques citrons bio très juteux, pelés et donc difficiles à
conserver. Après en avoir extrait le jus que j’ai en partie congelé dans des
bacs à glaçons, j’ai choisi de faire une citronnade maison avec le reste. Peu
sucrée, car je ne suis pas un bec à sucre et j’aime un-je-ne-sais-quoi d’acidité,
mais vous pouvez rajouter le sucre qu’il vous plaira (et puis la menthe, et puis
le rhum …).
mercredi 7 mai 2014
Bol de Saumon Teriyaki
Je fais des efforts incommensurables
pour manger du poisson. Ce qui passe par essayer de trouver des recettes inventives,
colorées, exotiques, si possible sans sauce au beurre blanc ou « demi-litre-d’huile
d’olive-10 gousses d’ail ». Et si ça fleure bon l’Asie, évidemment c’est
encore mieux.
Le blog de Lisa m’a largement inspirée pour ce bol japonisant de saumon Teriyaki servi avec du riz, de l’avocat, des légumes et des
feuilles de nori torréfiées (Une
découverte ! Ca n’a presque plus goût d’algue). Le teryiaki est une manière japonaise de laquer le poisson ou la viande dans une
sauce soja sucrée au mirin (saké
doux). Vous pouvez faire vous-même cette sauce, ou l’acheter toute faite en
petite bouteille dans les épiceries asiatiques.
Voici un repas complet, équilibré et
savoureux !
dimanche 4 mai 2014
Velouté Léger d'Asperges Blanches
Ce velouté est une merveille
de douceur et d’onctuosité et se « veloute » tout seul sans nécessité
d’ajouter la moindre goutte de crème par un parfait équilibre ente la pomme de
terre et l’asperge blanche, à choisir impérativement très grosse et charnue.
Vous aurez envie d’en avaler un litre parce qu’en plus d’être bon, c’est diététique,
restreignez-vous toutefois d’en déguster en grosse quantité le soir, l’asperge
est certes un détoxifiant mais elle est aussi très diurétique...
A bon
entendeur...
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