J’ai vu pour la première
fois la photo de ce plat sur La Table de Diogène est ronde,
il m’a laissée bouche bée. Quand je vous dis que la beauté se mange ! Il
eut pu contenir n’importe quoi, il était tellement beau qu’il fallait sur le
champ que je le gouttasse.
Le secret du bibimbap,
outre son nom phonétiquement charmant qui veut dire « riz mélangé »
en coréen, est la présentation presque chorégraphiée d’ingrédients divers (qui
peuvent aller jusqu’à 30 !!) au-dessus d’un bol de riz blanc, à mélanger
au moment de la dégustation : Le goût de l’harmonie.
Il existe plusieurs versions
du plat en Corée, selon sa composition et la sauce d’accompagnement, épicée ou
non. Le plus connu est le Jeonju bibimbap, avec une dizaine d’ingrédients dont
des germes de soja et une sauce très relevée au piment fermenté. Libre à vous donc
de choisir les ingrédients qui composeront votre bibimbap = Germes de haricot
mungo, concombres, courgettes, épinards, radis noir (daikon), champignons
variés, tofu, salade, poisson, poulet, bœuf…
Celui que je vous présente
ici est forcément une version simplifiée (7 ingrédients seulement en plus du
riz) faite avec les réserves du placard, et qui ma foi s’est avérée absolument
délicieuse et a eu grand succès auprès des convives, Plectrude comprise !