vendredi 28 février 2014

Soupe Aztèque (Mexique)


Difficile de trouver à quand remonte exactement la Sopa Azteca mais ce qui est certain c’est qu’elle date de l’époque précolombienne. On l’appelle aussi sopa de tortilla, puisqu’elle se prépare traditionnellement avec des lanières de tortillas de mais frites, baignant dans un bouillon de tomate, ail et oignons, piment et coriandre, et se sert agrémentée d’avocats, de la crème aigre, du piment et souvent de chicharrones (couenne de porc frite).

Je vous présente ici une variante un peu plus sophistiquée qui incorpore des gambas et que j’ai trouvée sur l’excellent blog de Laylita. Pour la version traditionnelle, faites juste le bouillon classique sans incorporer les crevettes. Jamie Oliver en présente aussi une version dans ses « 15 min meals ». En lieu et place des lanières de tortillas de maïs frites, j’ai utilisé des chips de tortilla, moins traditionnelles mais beaucoup plus rapides à faire puisqu’il suffit … d’ouvrir le paquet.

Un grand bol bien garni peut faire office de repas. Cette soupe est festive, très relevée,  j’en suis tombée raide dingue et n’ai mangé que ça pendant 3 jours jusqu’à la dernière goutte qui restait dans le faitout. Caraaaaaaamba !




dimanche 23 février 2014

Dulce de Leche (Argentine)


Le dulce de leche est une confiture de lait originaire du continent américain. On le retrouve dans plusieurs pays sous des appellations différentes (Cajeta au Mexique où elle est préparée avec du lait de chèvre, arequipe en Colombie et au Venezuela, manjar en Equateur au Chili et au Pérou, et doce de leite au Brésil). On retrouve des traces écrites de son existence sur des registres d’importation argentins de 1620 !

Il se prépare traditionnellement à base de lait frais et peut servir à plein de choses (outre le dévorer à la cuillère pour les becs à sucre) : Garnir des crêpes, des glaces, des empanadas, des alfajores, et pourquoi pas des macarons ?

En tout honnêteté, on trouve maintenant des pots de confiture de lait tout à fait délicieuse dans le commerce. Faire le sien relève un peu du HMM (Home-made- masochism) parce que c’est long et contraignant. Ça met des plombes à cuire et il faut touiller sans relâche. Si vous n’avez ni temps, ni patience, je vous mets aussi la recette galvaudée du dulce de leche au lait concentré qui à l’avantage de cuire tout seul. Soyons clair, on est loin de la recette originale parce que ça a quand même bien plus goût de lait concentré que d’autre chose, c’est très (trop) sucré mais, c’est bon quand même et ça dépanne !




mardi 18 février 2014

Gumbo Poulet-Saucisse (Louisiane)

Le gumbo est un des plats emblématiques de la Louisiane et un symbole du mélange des cultures : Il tire son nom du gombo (ou okra), légume originaire d’Afrique dont le nom vient du Bantou Ki-ngombo, qu’il contient traditionnellement comme épaississant. Ce rôle peut aussi être tenu par du filé, poudre de feuilles de sassafras traditionnellement utilisée par les Indiens Choctaws, ou bien un roux issu de la cuisine Française (mais réalisé à l’huile plutôt qu’au beurre). Au milieu de ce melting pot, personne ne semble vraiment savoir s’accorder avec certitude sur des  origines du gumbo : Cajuns ou créoles…

Les plus anciennes traces écrites du gumbo remontent au début du 19e siècle où il apparait sur un menu servi chez le gouverneur de Louisiane, et où il prend à l’époque des formes très différentes avec une multitude d’ingrédients, même si aujourd’hui les gumbos les plus populaires sont ceux aux fruits de mer (en particulier aux huitres), ou le « chicken-sausage » que je vous présente aujourd’hui.

Bien évidemment, et comme tous les plats traditionnels ancestraux, il y a autant de recettes totalement authentiques de gumbos que … de cuisinier(e)s. Avec ou sans gombo, avec ou sans filé, et avec un roux pouvant aller du beige au chocolat foncé. Le gumbo a même … son championnat du monde, le World Championship Gumbo Cookoff  qui se déroule tous les ans à Iberia Parish, une petite ville de Louisiane proche de Lafayette. Le seul point sur lequel tout le monde semble s’accorder c’est qu’il est invariablement servi avec du riz …

La photo d’accroche n’est pas de moi. Et pourtant c’est exactement à ça que ressemblait mon gumbo le jour où je l’ai fait et n’ai pas eu le temps de l’immortaliser. Je l’ai donc pris en photo le lendemain (première lourde erreur) après avoir eu l’idée saugrenue et mesquine, probablement pour économiser le lavage d’un Tupperware et de la place au frigo, de stocker mon gumbo directement dans un récipient de riz. Le lendemain, au lieu de la sauce abondante et appétissante de la veille, j’ai récupéré de la viande rabougrie stockée sur un porridge amalgamé de riz marron. Une erreur impardonnable de sous-débutante. Ca c’est la photo n°2… Sans commentaires. Je sais.

Le résultat ? : Un plat très parfumé, savoureux, généreux et baignant dans une gravy -sauce brune-. Le chicken-sausage gumbo utilise de l’andouille de Louisiane (pas celle de Guémené) qui est une saucisse de porc fumée. Vous pourrez la remplacer par de la saucisse de Morteau ou de Montbeliard, ou mieux des saucisses fumées créoles si vous pouvez en trouver…. Bon voyage



jeudi 13 février 2014

Velouté de Courge Coco-Epices


Quand on a un potager qui regorge de monstres orange en tous genres, il faut savoir se renouveler. Ce n’est pas mon cas, je n’ai qu’un balcon que lequel même un pot de menthe n’a jamais survécu - c’est vous dire mon aversion profonde pour tout qui touche au jardinage – mais je bénéficie des monstres orange de Pétronille. En l’occurrence …  bleu sur ce coup-là. Son fournisseur de plants (ou graines, est-ce que je sais, moi, comment ces trucs-là s’achètent ?) est parfois facétieux et glisse des invités surprises au milieu des achats.

La fois où elle a récolté des pâtissons en guise de melons, on a quand même vachement moins ri.

Cette fois-ci, meilleure pioche, j’ai hérité d’une grosse cucurbitacée bleuâtre dehors et orange foncé dedans, qui après moultes recherches en ligne s’est avérée être une courge Hubbard. La Hubbard ne paye pas de mine sous ses extérieurs pâlichons et boutonneux mais, croyez-moi, c’est de la bombe. Une chair douce, dense, moins farineuse que celle du potimarron, qui se rapproche de la courge butternut (je l’ai même trouvée encore meilleure) et qui se mérite, parce que pour l’atteindre, vous devrez transpercer à la tronçonneuse la couenne de taureau de Miss Hubbard, peau épaisse qui lui permet d’ailleurs de se conserver très longtemps.

Une fois le monstre dépiauté, il a fini en velouté à la fois doux et épicé…Si vous n’avez pas de Hubbard, remplacez-la par de la butternut.


vendredi 7 février 2014

Beignets de Thon au Piment


Une recette dans l’esprit des Beignets de poisson au curry rouge (qui elle est une authentique recette thaï) mais avec des ingrédients du placard. (Enfin un placard qui sent un peu l’Asie quand même !). Pas de curry mais du piment et des herbes dans cette recette inspirée de Gordon Ramsay dans laquelle le poisson frais est remplacé par du thon en boite. La recette originale inclut des châtaignes d’eau que je n’avais pas dans le placard (et dont je ne raffole pas), j’ai donc omis cet ingrédient, mais si vous souhaitez en rajouter, prévoyez-en  5 ou 6 coupées en petit morceaux. Pas de bain de friture pour ces beignets, juste une cuisson à la poêle avec une quantité raisonnable de matière grasse et hop … on voyage en Asie à peu de frais, c’est très parfumé, facile à faire et très économique.


dimanche 2 février 2014

Escalopes Cordon-Vert


Une version légère des escalopes « cordon-bleu » ou le jambon et le fromage sont remplacés par une farce courgettes/mozzarella  avant d’être panées et grillées … au four. Bien sûr rien ne vous empêche de les poêler au beurre comme les traditionnelles « cordon-bleu », ce n’est pas moi qui vais vous en dissuader !! Elles seront probablement plus goûteuses et moelleuses, mais on perd un peu le bénéfice de cette version qui se veut volontairement saine et diététique et dont j’ai trouvé l’inspiration une fois de plus chez Skinnytaste.