dimanche 22 janvier 2017

Tarte poireaux, oignons, bacon et gorgonzola

Et hop une tarte vite pliée, issue tout droit… d’un vide-frigo. Entièrement improvisée c’est un assemblage anti-gaspi bienheureux avant un départ en weekend. Et ma foi, un régal. Donc vous pouvez vous en inspirer pour faire toutes les variations que vous voudrez avec ce que vous avez de disponible : Des poireaux, des oignons, des endives (c’est de saison), du bacon mais aussi du jambon cru ou cuit, de la poitrine de porc, quelques lardons qui traînent. Je vous recommande quand même vivement de garder le gorgonzola qui donne son caractère à cette tarte, aussi bonne tiède que froide.



dimanche 15 janvier 2017

Maultaschensuppe (Allemagne)

Ce blog n’a pas souvent fait escale en Allemagne, hormis pour un ratage légendaire de pâtisserie, mais j’ai trouvé dans l’un des plats que je préfère au monde - les raviolis - l’occasion de m’y arrêter. Des raviolis vous en trouverez déjà quelques-uns ici: les momos népalais au boeuf, les pierogis polonais à la pomme de terre, les har gau cantonais aux crevettes ou l’ashak afghan à l’agneau. Et ce n’est pas fini, j’ai bien l’intention de poursuivre mes explorations sur le sujet tout autour de la planète

Aujourd’hui c’est en soupe que sont servies ces ravioles farcies d’épinards et d’un mélange de bœuf, veau et porc, originaires de la Souabe, région historique du sud de l’Allemagne.
La petite histoire veut que ces raviolis fussent consommés par des chrétiens carnivores et facétieux, condamnés à l’abstinence carnée les vendredis de carême, qui décrétèrent que si la viande était bien cachée parmi les épinards et entourée de pâte, Dieu ne la verrait pas …

Ils se servent également sautés, mais c’est la version « in der Brühe », donc au bouillon, que je vous présente aujourd’hui.

PS : S’il vous reste de la farce, utilisez-la pour farcir des cannelloni par exemple, un peu de sauce tomate et hop à gratiner !


mercredi 4 janvier 2017

Tourin à l'Ail

Pendant toute mon enfance j’ai appelé ça « la soupe à l’œuf ». C’était le nom qu’on lui donnait à la maison et j’ai découvert très tardivement que le nom réel de ce potage, très commun dans les campagnes landaises ou girondines, était le tourin à l’ail. Je n’avais d’ailleurs pas imaginé à l’époque qu’il y avait de l’ail dedans, sinon je n’en aurais probablement jamais mangé. Or j’adorais ça. C’était souvent la soupe du dimanche soir que Tata Maïté maîtrisait à la perfection, servie avec des tranches ou des croûtons de pain. Je n’ai pas retrouvé sa recette (en avait-elle au moins une ?) dans ses carnets de cuisine, alors j’ai fait un mix de recettes glanées çà et là.
Le résultat fut presque celui de mes souvenirs. Presque….