dimanche 25 novembre 2012

Mini frittate Jambon-Quinoa-Fromage

Le quinoa est, à l’instar de la pomme de terre et du maïs, un aliment précolombien qui n’a pas bénéficié, au contraire des deux autres, du même enthousiasme des conquistadores à le rapporter sur le vieux continent. Sans doute à cause de son enveloppe de saponine, extrêmement amère, mais qui protège tellement la plante des prédateurs qu’elle n’a pas besoin d’être traitée pour être cultivée. Les qualités nutritionnelles de cette pseudo-céréale (eh oui, en réalité il est de la famille des épinards et des blettes !) ont été mises à jour dans les années 70 jusqu’à devenir aujourd’hui un aliment « branché », à haute teneur en protéines (16 à 18%), contenant tous les acides aminés essentiels et sans gluten.
Tellement branché que l’ONU a déclaré 2013 « année mondiale du quinoa ». Et tellement branché que les prix ont triplé, faisant baisser d’un tiers la consommation dans le premier pays exportateur du monde, la Bolivie, où, hélas de nombreux habitants ne peuvent plus s’offrir cette graine qui les a alimentés pendant des millénaires.
(Source : New York Times)
Pour tout vous dire je ne suis pas une grande consommatrice de quinoa, ça doit être la 3e fois que j’en cuisine, les deux premières ayant soulevé un enthousiasme très modéré chez moi : le quinoa, si ce n’est pas cuisiné avec des herbes, des épices ou des sauces …je trouve que c’est terriblement fade. Pour finir donc mon paquet, j’ai trouvé cette recette de  frittate très alléchante sur un blog américain : SO VERY BLESSED
Résultat : Des mises en bouche, des snacks ou des repas du dimanche soir avec une salade, bref goûteux et parfaits en toutes circonstances (et ils se congèlent parfaitement !).


mercredi 21 novembre 2012

Champignons farcis Hot & Soft

Autant j’apprécie les tomates farcies (enfin quasi uniquement la recette de Tante Adèle, jamais au grand jamais je n’ai pu avaler celles des bouchers-traiteurs, farcies d’une chair à saucisse aussi acide que bétonnée), autant je n’ai jamais raffolé des champignons ayant subi le même sort. Trop secs, la farce ne faisant pas assez corps avec le légume à mon goût, bref jamais convaincue.
Puis je suis tombée, intriguée, sur cette recette de The Pioneer Woman, qui farcit les champignons non pas à la viande mais au fromage crème et aux épinards avec une touche de piment. La recette en plus d'être délicieuse à l'avantage d'être rapide à réaliser puisqu'elle utilise des épinards surgelés (vous pouvez également la faire avec des épinards frais à condition de les blanchir avant utilisation).
Je l'ai quelque peu adaptée et ai rebaptisé ces merveilles Hot&Soft, Hot pour le gout bien relevé apporté par la sauce Sriracha, et Soft pour l’incroyable onctuosité de cette farce.


dimanche 18 novembre 2012

Food factor épisode 4 : Les œufs de cent ans.





J’ai mangé … un certain nombre de choses avec des succès divers, en Chine, mais n’ai jamais réussi à passer le cap des œufs de cent ans ( 皮蛋 - Pidan). 

Caca d’oie n’est pas, pour mes yeux d’occidentale, une couleur de nourriture, et ammoniaque sulfuré n’en est pas un parfum. En plus chaque fois qu’ils ont croisés ma route c’était sur des buffets de petits déjeuner, rendant le cap encore plus difficile…

Ils n’ont pas cent ans, même si l’image est poétique, tout au plus une centaine de jours. C’est le temps qu’il faut à ces œufs (en général de cane) pour devenir de faux centenaires, une fois enveloppés dans une gangue de chaux, boue, riz non décortiqué, feuilles de thé et sel. Et contrairement à des légendes urbaines, ils n’ont jamais été macéré en aucune façon dans de l'urine de cheval, même si l'odeur qu'ils dégagent n'est pas très engageante.

Au final, le blanc d’œuf ressemble à une gélatine brune, et le jaune, resté extrêmement onctueux, prend une surprenante couleur vert-de-gris foncé.


Historiquement l’œuf centenaire daterait de la dynastie Ming (il y a 600 ans), après qu’un paysan a découvert et mangé un œuf qu’une cane avait pondu par erreur plusieurs mois auparavant, dans le bac de chaux qui servait à construire les murs de sa maison.

Il paraîtrait que c’est délicieux. D’aucuns y trouvent même des saveurs similaires au … foie de volaille ! Ils se mangent seuls, en snack avec du gingembre, dans des porridges de riz (congee), ou avec du tofu.

Maintenant, évidemment, avec du recul et plus de voyage en Chine en perspective pour les 100 ans à venir ...  je regrette de ne pas avoir goûté…

jeudi 15 novembre 2012

Bouchées Crousti-crémeuses au poulet


Un snack sain pour un plateau télé ? Une mise en bouche savoureuse et légère ? Un repas léger du soir dans une salade ?  Des croquettes sans… friture ? Et un bon moyen de terminer la boite de corn flakes qui avait servi à faire mes Roses des sables… 

Cette recette inspirée de Pennies on a Platter  est tout ça à la fois, avec une présentation ludique qui fera la joie des enfants. Des boulettes très crémeuses (Philadelphia oblige) au poulet, enrobées de corn flakes et rôties au four sans un gramme de matière grasse ajoutée. A déguster avec un guacamole, une sauce légère fromage blanc-ciboulette, une sauce au bleu ,  au curry, ou une sauce mexicaine pimentée…




lundi 12 novembre 2012

Le Croque-Boudiou


Après le Croque-Signore, version italianisante du croque-monsieur, voici un sandwich directement inspiré de ma région d’adoption (si tant est que l’une ait  vraiment jamais adopté l’autre…)
J’ai longtemps tergiversé sur le nom que j’allais lui donner, quand, en me dirigeant de façon distraite vers la photocopieuse, j’ai entendu une collègue prononcer son exclamation préférée dans le couloir. 
Là, j’ai su. Le Croque-Boudiou était né !
A base de saucisse de Toulouse et de fromage des Pyrénées… Boudiou que c’est bon ...!




vendredi 9 novembre 2012

Tarte à la citrouille (USA)

Halloween oblige et Thanksgiving approchant à grand pas, de toutes ces fêtes qui ne me parlent absolument pas ,  j’ai quand même retenu avec intérêt le dessert emblématique : La fameuse Pumpkin Pie, ou tarte à la citrouille. Particulièrement friande de ce légume d’automne et encore plus de son cousin potimarron, et ayant reçu en cadeau un spécimen qui devait peser pas loin du poids de Plectrude (14,5 Kg) je me suis attaquée avec curiosité à la réalisation de la tarte qui fleurit sur toutes les tables américaines en cette saison. Des recettes j’en ai trouvé des centaines sur le web, mais j'ai eu un faible pour celle de Rosa's Yummy Yum pour deux raisons, un blog qui met l'eau à la bouche avec des photos magnifiques et... les deux cuillères à soupe de rhum !


mercredi 7 novembre 2012

Amaretti (Italie)


Après 3 ou 4 weekend de réclusion à essayer de faire des macarons Gerbet -  genre Ladurée ou Hermé à deux coques qui demandent  5 jours d’anticipation pour patiner les blanc d’oeufs, une nuit d’attente pour que ça croûte et que la coque soit lisse et luisante comme le front ciré de Nicole Kidman, et 4 plaques de cuisson superposées pour les cuire,  afin que la collerette soit bien nette et parfaitement alvéolée -  j’ai décidé d’occuper ma vie à des choses plus rentables, et qui ne viennent pas à bout de mes nerfs déjà passablement titillés par ailleurs : Des macarons italiens tout simples, à la vraie saveur d’amande, faciles à faire, et moins exigeants esthétiquement: Les amaretti.



Je pourrais déguiser ce renoncement en volonté manifeste d’authenticité et de retour aux sources. Oui, les macarons vieux comme le monde (enfin au moins comme le moyen-âge), n’étaient pas à l’origine fuchsia à paillettes, ni fourrés d’une ganache à l’huile d’olive sicilienne AOC et au thé matcha. Bon nombre de villes se disputent la maternité de cette gourmandise ancienne, je resterai ultra chauvine, et vous recommanderai chaudement de goûter à mon chouchou : L’ultra moelleux macaron Adam de St Jean de Luz qui « pègue » un peu aux dents . (Tentatives de copies à suivre dans un prochain post ?).

Oui je pourrais déguiser ce renoncement, mais ce serait de la mauvaise foi. Et j’ai horreur de la mauvaise foi. J’aime aussi énoooooormément les macarons parisiens prout-prout aux couleurs de colorants industriels et aux parfums explosifs (saufs ceux à l’huile d’olive ou au thé matcha), mais passer une journée à m’occuper exclusivement d’eux pour que finalement ils soient à moitié ratés trois fois sur quatre, ça me gonfle !

J’ai donc définitivement opté pour les versions simples 100% amandes, qui accompagnent merveilleusement les cafés ou le thé. Ici une version d’amaretti très rapide à faire. Les miens sont assez plats, mais vous pouvez parfaitement les faire plus gros et bombés, ils n’en seront que plus moelleux.


dimanche 4 novembre 2012

Roses des Sables parfumées


C’est reparti pour Un tour en cuisine .

Pour ce tour n° 178, c’est chez Floriane du blog AU PETIT RESTO DE CHIARA-FLO que je suis allée piocher une, et LA CUISINE AU FIL D’ARIANE  est venue me rendre visite. Qu’aura-t-elle choisi ?

Je m’y suis prise un peu tard, je cherchais donc quelque chose de rapide à faire, et suis tombée sur ces roses des sables dont j’ai si souvent entendu parlé, mais que je n’avais encore jamais essayées de ma vie (Pour vous donner un ordre d'idée du retard que j'ai dans certains domaines basiques, je n'ai non plus jamais vu Les Bronzés). Ces douceurs ne m'avaient pas tapé dans l'oeil auparavant parce que les recettes que j’avais entr'aperçues étaient toutes à base de Végétaline (pouah !), et que je n’étais donc jamais allée plus loin dans mes investigations.
La recette trouvée chez Floriane est à base de beurre, et j’ai quelque peu aménagé les proportions et rajouté quelques ingrédients pour les parfumer, la moitié à l’orange et l’autre moitié à la noix de coco, il y en aura donc pour tous les goûts.