jeudi 25 août 2016

Omelette Epinards-Feta

A la maison quand j’étais enfant, on avait l’habitude de faire des omelettes avec à peu près n’importe quoi. D’abord des produits du jardin ou de la forêt, la très classique pommes de terre-oignons, girolles, cèpes, mais aussi asperges vertes ou piments doux des Landes (la préférée de la famille), la plus inédite omelette aux graisserons de canard (si, si, pas léger-léger hein ?) et le must pour moi, celle que Tata Maité avait baptisée « l’omelette aux nouilles » faite avec à peu près n’importe quel reste de pâtes cuites de la veille.

J’ai gardé cette habitude de casser des œufs dans à peu près n’importe quoi quand je manque d’énergie, d’envie et d’inspiration culinaire après 10 heures de boulot et 1 d’aide patiente et attentive aux devoirs et au développement personnel de ma progéniture (putain de bordel de merde sors du dessous de cette table basse où tu te planques depuis 20 minutes, par pitié il est 19h45, tu vas finir par la faire ta lecture à la con ??).

Aujourd’hui c’était une omelette végétarienne mais néanmoins savoureuse : Épinards et Feta.




samedi 20 août 2016

Soupe de Lentilles Corail à l'Indienne

Cette soupe est un délice : Parfumée sans être trop relevée, pleine de saveurs et d’ingrédients sains, réconfortante tout en étant très équilibrée, elle peut faire office de repas du soir complet, et elle se prépare toute seule en 20 minutes !
Un must qui va rentrer dans le top de mes favoris tous pays confondus.

Si vous aimez la cuisine indienne et ses parfums, vous allez l’adorer.



lundi 15 août 2016

Japchae (Corée)

Alerte, alerte, ce plat est un vrai régal. Je ne sais si parce qu’il est objectivement, totalement indéniablement délicieux, ou parce que j’ai mis un temps fou à le faire et qu’il le valait bien. Le secret de la réussite du Japchae, c’est de cuire séparément tous les ingrédients (même les blancs et les jaunes des œufs). c’est très long, mais ces légumes croquants, ces vermicelles imbibés de sauce et cette viande de bœuf marinée, tendre et saignante... que dire ?
J’ai balayé un certain nombres de recettes avant de trouver celle qui m’a le plus convaincue (et la plus longue à faire, bien sûr) sur le très beau site de My Korean Kitchen, que j’ai faite avec quelques adaptations. 

Plat datant de la dynastie Joseon (XVIIe siècle) où il était uniquement composé de légumes, la recette a évolué jusqu’à celle que l’on connait depuis le début du XXe siècle : Comportant de la viande de bœuf et surtout à base de dangmyeon, des vermicelles transparents de fécule de patate douce. Evidemment assez difficiles à trouver (même dans l’épicerie chinoise du quartier) car ils sont vraiment typique de la Corée, je vous ai mis dans la recette un lien pour en acheter en ligne .A défaut bien évidemment vous pouvez les remplacer par des classiques vermicelles de riz que vous trouvez au rayon exotique de n’importe quel supermarché, ou bien, pourquoi pas, en version « minceur » par des shirataki de konjac, cette plante japonaise miraculeuse dont on fait des nouilles à quasiment zéro calories avec les tubercules.(Le konjac n’a strictement aucun goût et prendra donc tout celui de la sauce).
Dernier point important, ce plat ne comporte absolument pas de piment (ce que change des dernières recettes coréennes que j’ai mises en ligne) et plaira à tout le monde, enfants compris.

Lancez-vous donc, ça prend un peu de temps (et de vaisselle  J) mais il le vaut bien !

Cliquez sur les articles un peu exotiques dans la recette pour avoir des explications ou des liens d'achat pour les personnes n'ayant pas accès à des épiceries asiatiques. Ces liens sont à titre purement indicatif, je n'ai aucune affiliation avec les sites en question et aucun de mes articles n'est sponsorisé.




jeudi 11 août 2016

Picadillo a la Habanera (Cuba)


Cette recette est un paradoxe. Composé d’ingrédients du placard chez nous, le picadillo de viande de bœuf est issu d’un pays dans lequel tuer une vache, est un crime passible de 10 ans de taule. Un cas probablement unique dans la jurisprudence intergalactique.
Titre V - Chapitre XVI du code pénal cubain - Sacrifice de gros bétail et vente de viande - Article 240.1 : Le sacrifice de gros bétail sans autorisation préalable des autorités étatiques pertinentes est passible de 4 à 10 ans d’emprisonnement.
Le transport et l’achat de viande de bœuf illégalement tué sont, à l’identique, passibles de sanctions pénales. Et même une amende pour celui qui achève une vache à l’agonie victime d’un accident quelconque. Sachez donc, si un jour vous vous réincarnez en bovidé, qu’il y aura pour vous deux paradis sur terre : l’Inde et Cuba.

Alors évidemment, même si tuer un bœuf est interdit dans l’île depuis 1962, date à laquelle Fidel a décrété que la vache cubaine n’était plus un aliment mais un outil de production, aucun cubain lambda n’a plus vraiment cuisiné de picadillo a la habanera depuis 1990 et les années terribles de  casi-famine du periodo especial (la chute du mur et donc la fin des subventions de l’URSS vers son satellite tropical).
Pour pouvoir manger du bœuf de nos jours, il faut être touriste séjournant dans un hôtel, parvenu pouvant se permettre le luxe de manger dans un paladar, proche du pouvoir, ou privilégié vivant des remesas (virements mensuels) des 3 millions de cubains expatriés de façon plus ou moins légale à l’étranger (source de revenus globale de 3 milliards de dollars par an). Evidemment on trouve un peu de bœuf importé dans les supermarchés en CUC (la monnaie des touristes) de Miramar, à un prix équivalent à un mois de salaire moyen cubain au kilo. Au marché noir aussi, sorti directement des hôtels par la porte de derrière comme au moins 25% de leurs approvisionnements (la plus grosse démarque inconnue au monde) pour des montants un peu moindres, mais toujours inabordables pour un ouvrier cubain payé 20 dollars par mois et dont le panier alimentaire provient en grande partie de la libreta (livret de rationnement) totalement exempt de viande de bœuf.

Alors voici donc une des recettes cubaines les plus connues, à base de bœuf, l’or rouge dont les cubains n’ont plus vu la couleur depuis 25 ans.

Mais ils n’en sont plus à un paradoxe près.



dimanche 7 août 2016

Oi-Muchim : Salade de concombre au piment (Corée)

Je crois qu’on a fait un peu le tour du monde de la façon d’accommoder des concombres (en tout cas, le tour de l’Asie). 
Après des makis de concombre façon Japon , le classique raïta indien, l’acar darat malaisien , l’ajat thaïlandais , le concombre à l’aigre-doux chinois , et une version bien européenne menthe-ricotta, voici bien évidemment maintenant la version coréenne du genre, pleine de piment, bien sûr : Le Oi muchim. 
Très facile à faire, ce plat trèèèèèès relevé ne se sert jamais seul mais en accompagnement, à picorer en petite quantité autour d’un plat principal et de riz blanc. Vous pourrez donc le servir avec les quelques plat coréens dont vous trouverez ici les recettes : Le Dak Galbi  ou le Bulgogi, et l’accompagner d’autres side dishes comme le chou braisé , du classique kimchi (chou fermenté), ou cette salade de pousses de soja . Et à vous servirez ainsi un typique repas coréen, la table remplie de petits plats (allez, courage ! J)

Les liens dans la recette sont à titre purement indicatif pour vous aider dans l'identification et l'approvisionnement des ingrédients. Je n'ai aucune affiliation avec les sites en question, j'achète les ingrédients que j'utilise et, à ce jour, mes articles ne sont pas sponsorisés.



mercredi 3 août 2016

Spaghetti Primavera

Bon, j’ai baptisé ces spaghetti « primavera » parce que les courgettes et les petits pois frais me font penser à la fin du printemps et au début de l’été. En réalité, ce sont des spaghetti « con piselli, zucchine e parmiggiano », mais c’était beaucoup trop long à écrire J. La vraie « pasta primavera », elle, n’est pas italienne mais a été inventée dans un restaurant de New York (« Le cirque ») dans les années 70, et se compose de pâtes, tomates fraîches, ail, basilic et huile d’olive.
Ma version n’a donc pas grand-chose à voir, mais si vous cherchez des recettes de pasta primavera, vous trouverez souvent des mélanges de légumes divers et du parmesan, preuve que chacun l’a adaptée à sa sauce.
Bonne nouvelle, les enfants adorent : Plectrude qui s’obstine à refuser de manger des courgettes est capable de dévorer son poids en spaghetti primavera.