dimanche 29 avril 2018

Nouilles soba au poulet (Japon)






Après toutes ces recettes de base vous vous doutiez bien que la pièce de résistance allait enfin arriver : Le bol de nouilles ! La cuisine japonaise regorge de nouilles de toutes sortes, les plus connues hors du Japon étant sans doute les ramen, ces longues et fines nouilles de blé importées de Chine, popularisées dans les manga et souvent servies dans un bouillon avec viande ou crustacés et garniture aromatique.

RAMEN

Les udon sont, elles, des nouilles de blé plus traditionnelle, blanches, épaisses, à la texture assez molle et élastique et au goût neutre qui se servent en bouillon, sautées, voire froides.

UDON

Les somen sont des nouilles de blé d’une extrême finesse (moins de 1,3 mm) préparées avec de l’huile végétale et séchées à l’air libre avant d’être découpées et préparées pour la vente en petits fardeaux. Elles sont très souvent servies froides en plat estival.

SOMEN

Et enfin les soba sont des nouilles aussi très fines faites à  base de farine de sarrasin exclusivement, donc sans gluten, (attention de bien lire les emballages toutefois, l quasi-totalité vendues dans les épiceries asiatiques en France sont faites d’un mélange blé/sarrasin, vous trouverez plus aisément des 100% sarrasin dans les magasins bio comme ICI ou LA). Elles ont un goût très prononcé par rapport aux trois précédentes.

C’est une recette inspirée de Sonoko Sakai  que je vous propose aujourd’hui, avec ces nouilles de caractère dans un bouillon parfumé et du poulet, pour un repas complet et nourrissant.

Shichimi togarashi (Japon)


Le shichimi togarashi est un mélange japonais de 7 épices qui remonte au XVIIIe siècle, époque où il a commencé à être mixé par des herboristes de la région de Tokyo à des fins de pharmacopée. Il relève les viandes grillées, le riz, les nouilles et les soupes (et testez-le sur des œufs frits/au plat, vous m’en direz des nouvelles !). Assez  relevé par rapport aux standards japonais (la cuisine japonaise ne l’étant en général pas particulièrement), il donnera du peps à vos plats qu’il parfumera et relèvera en ajoutant une touche de couleur.


Dashi (Japon)


Après le kaeshi voici un autre élément incontournable de la cuisine japonaise qui vous servira comme base pour vos nouilles et vos soupes miso : Le bouillon dashi.
Bien sûr si vous êtes pressés, vous le trouverez déjà prêt à l’emploi en sachets que vous diluerez dans de l’eau (c’est un peu le « bouillon cube » japonais) ou en concentré liquide,  ce sera également bien moins onéreux car les ingrédients de base ne sont pas précisément abordables, en particulier la bonite séchée, mais vous pouvez également le préparer vous-mêmes à partir de ces ingrédients que vous trouverez dans les épiceries asiatiques. Ce n'est donc pas une recette économique que je vous propose, mais plutôt une expérimentation de la cuisine japonaise authentique à faire au moins une fois si vous le pouvez. 

Le dashi classique est réalisé à base de flocons de bonite séchés et d’algue konbu (Les 2 produits sont facilement achetables localement aujourd'hui, il y a une production en Bretagne :-). Je vous propose une 2e variante au goût un peu plus corsé, inspirée de Sonoko Sakai  avec des champignons shiitake.



Kaeshi (Japon)


Le kaeshi est la sauce de base qui vous servira à aromatiser la plupart de vos de vos bols de nouilles japonaises, ramen/udon/soba. Très facile à faire à partir de sauce soja, de mirin (alcool de riz sucré) et de sucre, elle se conserve dans un bocal plusieurs mois au réfrigérateur (vous pouvez en préparer de plus grandes quantités).
Très versatile, je l’utilise aussi pour plein d’autres choses : marinade de viandes, des légumes sautés, du riz …