dimanche 29 avril 2012

Je ne veux pas être une vieille peau !!


L'insoutenable légèreté des crèmes anti-rides...


In fine, ma conviction est faite : Aucune crème ne fait disparaitre les rides. Si tel était le cas, l’exponentielle population mondiale de chirurgiens plasticiens diminuerait de moitié et la toxine botulique retournerait fissa à ses blépharospasmes. Je suis en revanche tout à fait convaincue que des crèmes de soin, utilisées quotidiennement depuis l’adolescence et associées à une bonne hygiène de vie retardent l’apparition des signes de la décrépitude en protégeant et hydratant la peau : les rides apparaissent sans doute moins vite et se marquent plus en douceur.
Tante Adèle, bonté et sagesse sur terre, façonnée dans les moules en fonte du Judéo-Christianisme disait qu’il valait mieux prévenir que guérir, et s’employer à éviter de semer le mal sur son passage plutôt que de passer sa vie à demander pardon. La peau est rancunière, pardonne peu et mal … Alors oui tartinez-vous d’élixirs de beauté en tout genre parce qu’ils hydratent et protègent votre épiderme des agressions extérieures (pollution, froid, soleil, poussière), mais :


-          Mangez équilibré. Il semble que les fruits, les légumes, les légumineuses, les fruits à coque, l’huile d’olive, le poisson et mes chouchous, les œufs, soient les aliments les plus protecteurs du vieillissement cutané (1).Viandards ou fanatiques du régime Dukan, n’oubliez donc pas de provisionner votre budget botox.

-          Buvez (l’hydratation c’est comme la beauté, c’est surtout intérieur). Enfin quand je dis buvez, je parle d’eau et de thé. Si vous prenez du Ballantine’s en intraveineuse l’effet contraire est immédiat : L’alcool déshydrate et la déshydratation est un des premiers facteurs du vieillissement de la peau sans compter qu’il va aussi dilater les vaisseaux sanguins de votre joli minois et que pour le coup vous allez devoir vous appliquer de la crème anti-hémorroïdes sous le blush ...

-          Dormez. Ça vous évitera de devoir vous coller des sachets froids de Lipton Yellow sous les yeux tous les matins.

-          Le soleil et la belle-mère, même combat. Avec des amis pareils pas besoin d’ennemis. Alors fréquentez-les le strict nécessaire, pour faire bonne figure, et surtout n’oubliez pas les boucliers de protection invisible permanents (une protection solaire SPF 30 minimum dans un cas, 500 Km dans l'autre) pour ne pas qu’ils pourrissent le reste de votre existence. Si le mal est déjà fait, une seule voie possible : Tenez-vous à l’écart de la source de vos ennuis : Coupez les ponts (et prenez de la vitamine D).

-          Donnez votre dernier paquet de Marlboro au premier casse-pieds qui vous aborde dans la rue. Fumer tue, certes, faut bien mourir de quelque chose, mais avouez que c’est con de mourir plus tôt pour être au bout du compte la plus ridée du cimetière. Allez investir votre colossal budget clopes chez Sephora. Vous, vos cheveux et votre placard à fringues sentirez fichtrement meilleur, et ça vous ouvrira plein de possibilités inédites, comme celle de pouvoir rouler des pelles à des non-fumeurs. Arrivées à un certain âge, quand les champs du possible s’amenuisent, c’est le genre d’horizons nouveaux qui a son importance.

-          Et résignez-vous au fait que la génétique a aussi sa grande part de responsabilité quels que soient les efforts que vous ferez. Si vous avez des doutes, regardez Naomi Campbell et sa mère…, regardez la vôtre, et courez regarder ce que je vous ai demandé d’écrire sur la porte de votre cuisine...


Donc une fois ces points mis sur mes propres « i », qu’attends-je d’une crème pour le visage ?


-          Qu’elle rentre dans mon budget à l’instant où je l’achète. M’offrir un plaisir qui peut être coûteux, oui  (j’en connais qui achètent des fusils de chasse ou des VTT à 5000 boules alors ne venez pas me faire la morale) mais m’endetter sur 5 ans pour acheter une crème au caviar, non.  Je n’ai, en plus, aucune envie de sentir l’esturgeon.

-          Que j’aie un plaisir immense à l’appliquer, que ça me fasse rêver et que ça m’en mette plein les mirettes (Messieurs les cadors du marketing, déchaînez-vous, oui je suis votre pigeonne rêvée).  La souffrance fait vieillir alors n’en rajoutons pas, et au prix où on les paye il ne manquerait plus que les mettre soit une corvée. Alors la crème à la bave d’escargot, le savon au bacon ou le masque à la fiente de pigeon,  qu’est-ce que vous voulez que je vous dise..?

-          Qu’elle soit confortable et adaptée à mon type de peau, c’est-à-dire que je ne brille pas comme le débardeur de Jennifer Lopez au bout de 2 heures, que je n’aie pas non plus l’impression de m’être tartiné le visage de colle à bois, de résine ou de vinaigre d’alcool.

-          Qu’elle n’ait d’autre effet secondaire que le doux bercement de l’illusion de la jeunesse éternelle : Pas de plaques, pas d’acné tardif, pas de rougeurs et autres plaisanteries de très mauvais goût passée la trentaine.


Les résultats des crèmes anti-âges, même prouvés en laboratoire, concernent des améliorations de l’ordre du micromètre et donc quasi-invisibles à l’œil nu. Je n’ai aucun espoir de me réveiller au bout de 60 jours en ayant perdu visiblement ni 3 rides, ni 3 tâches ni 3 ans.
Je persiste néanmoins à m’accorder ce luxe délicieux quotidien,  ainsi que de temps en temps des soins en instituts, car c’est un des rares moments de plaisir et d’attention que je consacre à une personne souvent reléguée au second plan par la Force des Choses et dont je dois pourtant m’efforcer de prendre soin si je veux qu'elle m'accompagne le plus longtemps possible: Moi. 
Rien qu'en cela j’atteste de leur indiscutable utilité.
Pour ce qui est de leurs prouesses techniques, je sais depuis longtemps que les promesses n’engagent que ceux qui les croient.

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jeudi 26 avril 2012

Que diable faire avec une botte de radis ?


Au secours…on mange dans 20 mn


C’est curieux, je ne me suis jamais posé de questions avec autant de désarroi devant mes bottes Free Lance que devant mes bottes de radis achetées sans grande inspiration dans le but de faire goûter à Plectrude des saveurs nouvelles. Seulement voilà comment faire manger des radis à une enfant de 2 ans ? C’est simple… Vous mettez une botte au frigo en prévision d’un 2e casse-tête, vous coupez les fanes de l’autre, lavez les radis, et les laissez négligemment sur la table de la cuisine pendant que vous allez fouiller vos magazines et votre portable à la recherche d’inspiration…Quand vous pensez avoir enfin trouvé quelque chose qui tienne la route, vous revenez et constatez que Plectrude s’est sifflé la botte. Entière.
Conclusion à la question du jour : Pour faire goûter n’importe quoi à un enfant, laissez-le bien visible dans un endroit accessible, en ne l’incitant surtout pas à le manger, et laissez faire l’esprit d’aventure…

Donc, je reformule : Que diable faire avec un tas de fanes de radis en moins de 20 mn, bien sûr ?

VELOUTE VERT DE FANES DE RADIS ET PETITS LEGUMES :
Pour 4 personnes
(PP : 4 par personne)
·         Fanes de 2 bottes de radis
·         2 petits (ou un gros) oignons (ou 2 poignées d’oignons surgelés)
·         3 bouillons cube de volaille (ou encore mieux, 3 palets de bouillon surgelé-Picard + 1 bouillon cube)
·         4 pommes de terre
·         Crème fraiche épaisse (ou 4 Kiris)
·         Légumes verts de saison aux choix. Ou beaucoup plus rapide : surgelés (haricots verts, haricots plats, courgettes, petits pois, asperges vertes …)
·         Huile de tournesol, sel, poivre

Variante additionnelle pour les grands qui aiment quand ça déménage :
·         ½ C à S de pâte de curry vert (en vente dans les épiceries asiatiques ou ICI )
·         Coriandre fraiche. 

·         Faire chauffer l’huile et suer l’oignon dans un faitout. (Pour la version qui déménage, rajouter à ce moment-là la pâte de curry jusqu’à ce qu’elle dégage une odeur forte qui picote un peu les narines. Et pensez à ouvrir la fenêtre) 

·         Quand l’oignon a blondi (Pour la version qui déchire sa grand-mère : quand la moitié de l’immeuble a déjà évacué les locaux), rajoutez les fanes de radis et faites-les suer quelques instants, puis les pommes de terre coupées en morceaux. Mouillez à hauteur et rajoutez 2 cubes de bouillon ou 3 palets de bouillon surgelé en remuant. Arrêtez la cuisson lorsque les pommes de terre sont fondantes (environ 15 mn). 

·         Pendant ce temps, coupez vos légumes frais en brunoise (petits dés de 2 ou 3 mm) .Si vous utilisez des légumes surgelés vous les couperez en revanche APRES cuisson.

·         Plongez vos légumes dans une casserole d’eau bouillante additionnée de sel et d’un bouillon cube et laissez les cuire quelques minutes à votre convenance (il est préférable qu’ils restent croquants pour que leur texture contraste avec le velouté). Retirez et plongez-les aussitôt dans de l’eau bien froide. C’est la cuisson à l’anglaise qui permet aux légumes de garder leur couleur en fixant la chlorophylle (l’idéal des livres de cuisine est d’utiliser de la glace mais tout le monde n’a pas un réfrigérateur américain qui crache des glaçons à disposition et de l’eau bien froide du robinet ça marche très bien aussi !)
Si vous avez utilisé des légumes surgelés c’est à ce moment-là qu’il faut prendre votre couteau et tailler…

·         Le potage ayant fini de cuire, passez-le au blender ou au mixer plongeant avec 2 belles cuillères de crème fraiche épaisse ou 4 Kiris (pour l'épaissir davantage) 

·         Répartissez les légumes dans les assiettes au moment de servir (Pour la version qui monte aux rideaux, parsemez de feuilles de coriandre fraiche).
 
Oui ,
je sais, je sais on ne peut pas être brillant partout...
si vous donnez des cours de photo,
faites moi l'aumône de vous manifester...

Verdict de Plectrude : Mmmmm, c’est bon !
Verdict de la maman de Plectrude : Je ne vais pas pouvoir longtemps cacher mon amour immodéré pour le piment, alors je confirme que la version qui déménage aux parfums de curry thai déchire vraiment sa grand-mère. Pour les timorés, vous pouvez commencer en réduisant la quantité. Et non, la poudre de curry de chez Ducros ne peut pas remplacer la pâte de curry vert (ceci dit, c'est probablement également bon, mais les les 2 currys sont à peu près aussi éloignés l'un de l'autre que l'huile d'olive et l'huile de vidange...)
NB : En y réfléchissant bien ne prenez pas Plectrude comme étalon pour évaluer l’appétence d’un plat par vos enfants respectifs, Plectrude est le meilleur convive qui se soit jamais assis à ma table mangeant tout ce qu’on lui présente, absolument tout, à l’exception d’un seul rejet violent connu à ce jour : Les Nuggets de McDo, condamnés d’un verdict définitif : « Naaaaann, ça c’est pas poulet ».


Et maintenant que faire avec la botte qui reste au réfrigérateur, après que l’autre a été mangée à la croque-sans-sel ?? J’ai trouvé la réponse sur l’excellent blog de la non moins épatante MERCOTTE avec cette recette de velouté frais de radis roses … La recette originale est ICI

VELOUTE FROID DE RADIS ROSES
Pour 4 verres
(PP: 1 par personne)

·         1 botte de radis
·         10 cl de lait 1/2 écrémé
·         8 portions de Carré frais Ail et fines herbes 0% MG
·         1 C à S de vinaigre (de cidre de préférence, sinon celui que vous avez sous la main)
·         Sel, poivre, huile d’olive, fleur de sel.

Nettoyer les radis, ne garder que la partie rose, les pocher quelques secondes dans de l’eau bouillante non salée, les plonger aussitôt dans de l’eau froide pour enlever l’amertume. En réserver 4 pour la décoration.
Les sécher et les mixer avec le vinaigre, le lait, les carrés frais le sel, le poivre.

Au moment de servir ajouter un filet d’huile d’olive et un peu de fleur de sel
Crédits photos : Mercotte

Verdict de Plectrude : Mmmmm, c’est bon !

Verdict de la maman de Plectrude : Servir bien frais et immédiatement, en petite quantité (verrine apéritive par exemple). Ce velouté ne se conserve absolument pas au réfrigérateur car le radis fermente (et oui.. ça sent le vécu).

Joyeux appétit !




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mercredi 25 avril 2012

Au secours... on mange dans 20 minutes !!



J’ai toujours baigné dans la cuisine. Dans la famille on était, jusqu’à ce que je rompe la chaine, dans les métiers de bouche depuis aussi loin que s’enracine l’arbre généalogique, soit 5 ou 6 générations. Je savais déjà faire une brunoise, une crème anglaise ou une sauce grand veneur à l’époque où cuisiner était un passe-temps super ringard de mère au foyer ou de retraitée, bien avant que la mode « bobo-foodie » ne débarque en zone urbaine et sur tous nos écrans de télé, et où bon nombre de Dîners presque parfaits et autres Masterchef ont entrepris depuis 3 ou 4 ans de culpabiliser à mort la femme active, culinairement dépassée et abonnée aux Croustibats.  
A commencer par moi qui, masochiste, n’en ai pas raté une miette.

Le summum de la ringardise n’est même plus aujourd’hui de ne pas être le premier à balancer sur Twitter à quelle date va sortir l’i-phone 5,  c’est de ne pas avoir de siphon en inox pour faire ses espumas.  Il faut les voir, les invités du diner presque toujours raté, brandir des notes assassines après s’être fait péter la sous-ventrière pendant toute une semaine, sous prétexte que l’hôte de la soirée n’a pas pêché lui-même les mulets avec lesquels il a fait son tarama.
N’allez pas chercher les it-boutiques rue Montaigne, il faut aller au marché de l’Alma et ne pas oublier de mentionner aux connaissances pincées que vous croisez que vos carottes (pas encore monogrammées, mais ça va venir) sont des Thiébault  et que votre bœuf Aberdeen Black Angus vient de chez Yves Marie Le Bourdonnec.  Des cours de cuisine consternants  (Pavé de boeuf/écrasée de patates) poussent comme des champignons à tous les coins de rue. Même Colette, le « concept-store » parisien s’y met. C’est vous dire si le fourneau qui  était la corvée quotidienne de nos mères, est devenu le comble de la branchitude. Et la vieille routarde du bœuf bourguignon, de la soupe à l’ail, du confit de canard maison, a parfois l’impression d’avoir raté le coche du post-modernisme culinaire en s’entendant dire  « Comment, mais tu ne fais pas toi-même ton vinaigre bio à la fleur de sureau ???? » par un jeune cadre dynamique célibataire qui il y a 6 mois payait un coach 90€ pour lui apprendre à monter une putain de mayonnaise.
Flûte !

Je m’adresse là plus particulièrement aux mamans, ce changement de statut dans la vie d’une femme venant accompagné de son indéfectible corollaire : La culpabilité. Y compris et surtout en ce qui concerne l’alimentation. Résultat : La principale préoccupation des parents qui rentrent du boulot reste, entre 19h ou 20h, invariablement la même que celle des générations précédentes :
  « Bon sang mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire à bouffer de sain et de bon en 30mn, sans encore sortir du congélo le cordon-bleu Père Dodu et les Mc Cain » ?
Et non pas contrairement à ce que la vague cuisine branchée veut nous faire croire :
« Eh les chéris, vous préférez quoi ce soir : Gelée glacée d’encre de seiche sur galettes de sésame et vinaigre de riz basmati Tilda, ou espadon fumé maison sur biscuit de miso et chips de vanille de Taha'a ? Hein ?».

Et pour les 1,7 millions de mono-parents qui gèrent seuls les bains, les jeux, les câlins et les devoirs, le temps de cuisine est bien souvent réduit à peau de chagrin, sous peine de souper après 23h.

 Je ne suis pas fanatique des plats cuisinés industriels (sauf quelques exceptions chez Picard qui sont parfois bien pratiques et très bons) et n’achète en conserve que le thon, les sardines, quelques cœurs de palmier et autres grains de maïs.
Je ne fais pas pour autant mon marché toutes les semaines sur les étals des maraîchers.  Pas le temps.
Je n’ai rien non plus contre le concept des paniers surprise « bio » bien au contraire, cela fait travailler des associations et producteurs locaux, et les produits frais et de saison c’est appréciable.  Chez les autres. Moi au bout de 6 semaines ininterrompues de blettes et de fenouil, ils finiraient par pourrir de lassitude dans le bac à légumes, parce que plus envie et parce que plus d’idées.
Pour autant, j’essaye dans le temps libre très limité qui m’est imparti par La Force des Choses (celle-là le jour où je la croise…) de mitonner des plats sains et variés, avec les moyens du bord et quelques astuces d’organisation.

Les commandements de la déculpabilisation culinaire pour les femmes/hommes débordés mais néanmoins fines gueules :

-          Oui, tu peux vivre sans potager
(Mais si ta famille ou tes copains en ont un, réjouis-toi). J’ai mangé sain et bio toute mon enfance sans le savoir, non pas par militantisme familial mais par évidence. A la campagne on mange les produits de son jardin et les poulets de la basse-cour. Point.
Rassurez-vous depuis que j’habite en appartement je suis toujours en vie, en bonne santé, et je bois du Coca.
Si vous avez autour de vous des amis aux mains vertes, qui ne savent plus quoi faire de leurs courgettes ou potirons, profitez-en pour manger des légumes frais, voire les congeler pour utilisation ultérieure. 
Mettez à profit la retraite et/ou la maison de campagne de vos parents pour leur suggérer de se mettre au jardinage. Et s’ils résistent, usez sans limite de la tactique du Chat Potté :
« Mais ça serait tellement bien pour tes petits-enfants de manger des légumes du jardin »
(ça marche à tous les coups), et récupérez le produit de la cueillette, de préférence dans des bocaux déjà stérilisés, ou coupé en julienne dans des poches prêtes à mettre au congélateur.
Enfin si vous n’avez ni amis ni parents ou qu’il vivent dans des gratte-ciel, fixez-vous l’objectif d’aller au moins une fois par mois chez le maraîcher, c’est tout à fait réalisable, histoire que vos gamins aient au moins gouté une fois des radis, des pêches et des melons avant l’âge de 12 ans.
Le site internet  DIRECT ET BON (que je n'ai pas testé)  propose également une large variété de produits de plusieurs fermes situées dans différentes régions françaises directement du producteur au consommateur (bio, label rouge etc..), n'hésitez pas à partager vos commentaires si vous avec déjà commandé chez eux.

-          Le congélateur est ton ami.
Remplissez-le de légumes surgelés de toutes espèces. Les procédés de surgélation conservent la plupart des vitamines. Contrairement aux produits frais ils ne pourrissent ni ne se fanent, donc pas de gaspillage, ils sont déjà pelés et coupés en morceaux, donc vous gagnez 30mn de préparation, moins chers que leurs collègues du rayon frais et ça permet de se faire plaisir en mangeant des courgettes au mois de Janvier quand on en meurt d’envie. Car la cuisine c’est aussi ça : Se faire plaisir ! Si les légumes frais sont incontournables pour les salades ou les préparations croquantes, les surgelés sont ultra-pratiques pour les sauces, les ragouts et les soupes. Sans culpabiliser. Et entrainez-vous à dire au premier qui vous dira : 
-« Mais quelle horreur ce n’est pas un légume de saison, tu ne donnes pas que des produits frais bio à tes enfants ? »,
-« Non, et je t’emmerde ».

Il permet aussi de congeler les petits plats « maison » faits à l’avance dans les périodes de temps libre, et les inévitables poissons carrés et frites au four qui, de temps en temps, avouons-le, dépannent.
-          L’organisation est ton leitmotiv :
Vous êtes en couple, autant que ça serve à quelque chose. Ca s’appelle le partage des tâches… Celui qui s’attelle aux fourneaux délègue le reste à l’autre.
Les enfants peuvent aussi participer, quand ils sont petits ils adorent se rendre utiles, mettre la table et cuisiner avec vous. Profitez-en, même si ça vous ralentit un peu, ce sont autant de bons moments passés avec eux, ça les responsabilise, ils se sentent grandir, c’est le moment où jamais avant qu’ils ne s’intéressent qu’à Facebook ou World of Warcraft et qu’ils se thermoforment mollement sur le  canapé de l’adolescence d’où vous ne pourrez plus les sortir pendant 7 ans.
Si cuisiner le soir après le boulot est mission impossible, organisez un après-midi cuisine dans vos weekends où vous mitonnerez les plats que vous congèlerez pour la semaine. Les soupes se gardent quelques jours au réfrigérateur si elles ne contiennent pas de légumes qui fermentent, et les cakes salés sont aussi une excellente option.  Pour les parents seuls, profitez des weekends où Gédéon est chez papa (ou maman) pour vous organiser… (et penser aussi à vous)
-          Cuisiner n’est pas corvée :
Oui vous avez le droit de rendre votre tablier quand bon vous chante.
Vous avez eu une journée de m… la simple vue de la cuisine vous donne des nausées, alors transformez ce qui s’annonce être une soirée "nerfs à vif" en un évènement festif. On décrète que tout le monde va au restau, ou au McDo, (bref n’importe où, où l'on mange, sauf au KFC, pitié pas au KFC…), on entraine avec nous des potes dans notre débauche, on ne culpabilise pas, et on profite. Et dans l’euphorie, on se fait une toile derrière (avec pop-corn !). 
-          Connais tes produits incontournables :
Pour ma part, les trucs que j’ai toujours dans mes placards pour me permettre d’improviser :

o    Des œufs : Au minimum une douzaine en réserve. Sert à tout et en particulier à cuisiner en moins de 20 mn : Omelettes, œufs brouillés, œufs cocotte de toutes sortes, cakes sucrés et salés, œufs frits (non pas au plat, j’ai bien dit frits..), œufs coques, bricks à l’œuf, œufs mimosas, croque-Madame, soufflés, tartes salées, et …. œufs de cent ans pour les connaisseurs …(nan, je blague…)


o    Un flacon de jus de citron (moi je le préfère vert): Pour en avoir toujours sous la main sans sacrifier des citrons frais que vous laissez pourrir quand vous n’en avez pas besoin et que vous n’avez plus quand vous en voulez. Relève les vinaigrettes, les sauces, un jet dans le cuiseur à riz ça parfume, et rentre dans la composition de bon nombre de plats asiatiques.

o    Deux ou 3 boites de « Tomate Frito » : Rayons « Espagne » de votre supermarché (ou alors en Espagne tout court si vous habitez près de la frontière). Purée de tomates revenues à l’huile d’olive avec beaucoup d’oignons et de l’ail. Sauce très onctueuse et au gout très doux , meilleure que n’importe quelle autre sauce tomate que vous pourrez trouver sur le marché français, et qui change immédiatement la face de n’importe quel plat en sauce. Agrémente merveilleusement vos pâtes et sauces mijotées en remplacement du classique coulis de tomate.

o    Des boites de thon : Ca sert pour les salades de toutes sortes, des recettes de pâtes, de bricks ou de gratins.

o    Des légumes surgelés de toutes sortes : Purées, gratins, potages, plats en sauces, sautés au wok…

o    Des briquettes de crème légère : Ca égaye un potage en moins de deux.

o    De l’Emmental rapé : Tartes, gratins, cakes salés, croque-Monsieurs, pâtes, omelettes…

o    Des pâtes (et plein de recettes qui vont avec). Mes préférées : Les Penne et les Farfalle.

o    Du riz thai

o    Des sachets individuels de nouilles asiatiques : Tout un symbole… j‘y consacrerai un post entier.

o    Des dizaines d’épices, des bouillons cube (volaille, bœuf, légumes), du fond de veau, du fumet de poisson.

o    Des herbes et condiments surgelés : Oignons (oui ça fait 5 ans que j’ai la joie de n’avoir pas pelé et coupé un seul oignon, j’ai suffisamment eu de raisons de pleurer par ailleurs, merci), ail, échalotes, ciboulette, basilic, coriandre, estragon et gingembre. Le tout de chez Picard, une révolution dans ma vie.

o    Des fruits secs, de la poudre d’amandes, de la noix de coco, des écorces d’orange et de citrons confits et une boite de poires au sirop : Avec ça vous pouvez faire 4 ou 4 tartes ou cakes en urgence.

o    Une bouteille de rhum : On va dire que c’est aussi pour le cake.

Mais en fait pas vraiment…. Alors regardez cette merveille, mon préféré entre tous (celui-là ne le gaspillez pas pour la pâtisserie J).
-          Et enfin on inscrit en grand sur la porte de la cuisine :

On fait ce qu’on, peut, tout ce qu’on peut, mais que ce qu’on peut !

A suivre…
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